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L’université algérienne dynamise l’entrepreneuriat étudiant avec 61 projets financés

L’entrepreneuriat étudiant en Algérie franchit un nouveau cap. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a annoncé le financement de 61 projets de micro-entreprises portés par des étudiants à travers le pays, couvrant la période du 24 novembre au 4 décembre 2025. Cette initiative illustre la vitalité et la créativité de la jeunesse universitaire algérienne.

Sur sa page officielle, le ministre a félicité les étudiants, saluant « la confiance accordée par le Comité de sélection et de validation du financement (CSVF) » et mettant en avant « l’esprit d’innovation et l’ambition » qui caractérisent cette génération. Selon lui, ces projets confirment la nouvelle vocation de l’université algérienne : devenir un véritable moteur de développement économique et de création de richesse.

Une diversité de projets et d’établissements

Les 61 projets retenus couvrent un large éventail de secteurs, reflétant les compétences variées des étudiants. Plusieurs universités se distinguent par le nombre et la qualité de leurs initiatives :

  • Université Djilali Liabès – Sidi Bel-Abbès : 7 projets (4 dans la santé, 3 dans les services)
  • Université de Béjaïa : 6 projets dans l’industrie, la santé, le BTP et le textile
  • Université de Mila : 5 projets dont 3 en travaux publics, 1 en industrie et 1 en agriculture
  • Université de Tlemcen et Université de Khemis Miliana : 4 projets chacune, principalement dans l’industrie et les services
  • Université Ziane Achour – Djelfa et Université M’hamed Bougara – Boumerdès : 3 projets chacune, couvrant l’industrie, les services, les professions libérales, la pharmacie et la chirurgie dentaire

Les secteurs de la santé et de l’industrie apparaissent comme les plus représentés, démontrant l’intérêt des étudiants pour des projets à forte valeur ajoutée et à impact sociétal.

Vers une université comme moteur économique

Cette vague de financement s’inscrit dans la stratégie de modernisation de l’université algérienne, visant à transformer les établissements d’enseignement supérieur en acteurs économiques à part entière. Dans ce cadre, le ministre Baddari avait annoncé lors de la conférence nationale des universités la création du premier fonds d’investissement sous forme de holding, relevant de l’université d’Alger 3. Doté d’un capital initial de 120 millions de dinars, le fonds vise à atteindre 330 millions de dinars d’ici la fin de l’année, pour accompagner les étudiants porteurs de projets et valoriser économiquement les innovations issues de la recherche.

Avec ce soutien concret, l’université algérienne affirme son rôle de catalyseur de l’innovation et du développement, tout en offrant à ses étudiants l’opportunité de transformer leurs idées en entreprises pérennes.

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