COP29 : Dans un contexte de divergences.
Paqr : Amani H.
À l’issue de la première journée des négociations de la COP29, la véritable volonté de lutter contre le changement climatique semble sérieusement mise à l’épreuve. Cette édition révèle que les pays riches sont plus déterminés que jamais à protéger leurs intérêts économiques et stratégiques.
Les discussions sur le financement climatique sont marquées par de nombreuses zones d’ombre.
Les pays du Golfe continuent de considérer les combustibles fossiles comme un pilier fondamental de leur économie.
De son côté, l’Union européenne insiste sur la nécessité de suivre les engagements pris lors de la COP28, notamment en ce qui concerne l’abandon du charbon, du pétrole et du gaz.
Pendant ce temps, des organisations environnementales, telles que Greenpeace Africa, craignent que ce sommet ne débouche sur aucun engagement concret en faveur des pays africains.
À Bakou, les dirigeants mondiaux se sont réunis pour promouvoir des objectifs climatiques plus ambitieux, en particulier en matière de financement de l’action climatique pour les pays en développement. Mais ces efforts seront-ils couronnés de succès ?
« C’est un défi énorme », affirme Matt McGrath de la BBC. « Il n’y a aucun consensus sur la forme que devrait prendre le nouvel accord de financement, ni sur le montant à allouer ». Il ajoute : « Les pays en développement affirment qu’ils ne pourront pas améliorer leurs plans de réduction des émissions de carbone sans un nouvel engagement des pays riches ».