Production gazière en Algérie : une hausse attendue en 2026
Selon le dernier rapport de la Chambre africaine de l’énergie (CAE publié hier), la production gazière de l’Algérie devrait enregistrer une légère augmentation en 2026, atteignant 10 milliards de pieds cubes par jour. Cette amélioration repose sur plusieurs projets gaziers qui entreront en phase d’exploitation l’année prochaine.
Le rapport précise que la production pétrolière devrait rester stable autour d’un million de barils par jour, tandis que la hausse de la production de gaz s’explique par le développement des périmètres des gisements existants et le lancement de nouveaux projets, tels que Tin Fouye Tabankort Sud et In Amenas II. Certains projets incluent également des efforts de décarbonation, comme l’installation d’une centrale photovoltaïque dans le complexe Bir Rebaa North (BRN) d’Eni.
Sur le moyen terme, la CAE prévoit une stabilité de la production conventionnelle d’hydrocarbures pour les cinq prochaines années, autour de 3 millions de barils équivalent pétrole par jour. L’accent est mis sur le renouvellement des ressources et l’amélioration des infrastructures du secteur.
Le développement gazier algérien attire l’attention des organisations internationales, telles que l’Union internationale du gaz et la CAE, qui le présentent comme un modèle pour le continent africain. Le pays a également mis en place des mesures pour encourager l’investissement étranger, se traduisant par la signature de nombreux contrats d’hydrocarbures, notamment lors du Bid Round 2024.
Selon le rapport, ces efforts devraient permettre à l’Algérie de maintenir son rôle clé dans le secteur énergétique africain. La production africaine pourrait atteindre 11,4 millions de barils équivalent pétrole par jour d’ici 2026, dont 37 % de gaz, avec l’Algérie et le Nigeria en tête. À plus long terme, la production continentale pourrait grimper à 13,6 millions de barils équivalent pétrole par jour d’ici 2030, l’Afrique du Nord représentant environ 60 % de ce volume.
