Le documentaire « Mémoires de Palestine » ému le public du Festival international du film arabe d’Oran
Oran – Le documentaire « Mémoires de Palestine » a été projeté, lundi, dans le cadre de la section spéciale « La Palestine pour toujours » du 13ᵉ Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), une rubrique consacrée à la mémoire, à la résistance et à la solidarité avec le peuple palestinien.
Une œuvre intime et historique
D’une durée de 60 minutes, ce film émouvant, écrit et réalisé par Serge Le Péron, retrace le destin d’une famille palestinienne à travers les souvenirs de Sirine Husseini Shahid, figure emblématique de Jérusalem. Le documentaire s’appuie sur ses mémoires, transmises à sa fille, la diplomate Leïla Shahid, avant leur publication sous le titre « Mémoires d’El Qods ».
Fruit d’une coproduction palestino-française, « Mémoires de Palestine » mêle témoignages personnels et récit collectif. Leïla Shahid y évoque son enfance, la perte de sa terre natale et le poids de l’exil, dans une œuvre où la mémoire familiale devient miroir de l’histoire d’un peuple tout entier.
La Palestine au cœur du festival
La section « La Palestine pour toujours », intégrée à la 13ᵉ édition du festival, traduit la solidarité du cinéma arabe avec la lutte du peuple palestinien. Elle regroupe plusieurs projections marquantes, dont « Beyond », « Mémoires de Palestine » et « From Ground Zero » ainsi que « From Ground Zero+ », un ensemble de huit courts métrages documentaires réalisés sous la supervision du cinéaste palestinien Rashid Masharawi. Ces œuvres explorent, chacune à leur manière, les conséquences humaines et matérielles de la guerre d’extermination menée par l’armée d’occupation sioniste contre la bande de Gaza.
Un hommage à la résistance par l’art
En donnant à voir des récits ancrés dans la douleur, la mémoire et la dignité, cette section du festival entend rappeler que le cinéma reste une arme de témoignage et de résistance culturelle. « Mémoires de Palestine » s’inscrit ainsi dans une démarche de transmission et de reconnaissance, offrant au public oranais une plongée bouleversante dans l’histoire d’un peuple qui lutte encore pour sa liberté.
