La Flottille pour Ghaza maintient son cap malgré les interceptions israéliennes
La Flottille pour Ghaza a affirmé, tôt jeudi, poursuivre sa route vers l’enclave palestinienne, en dépit de l’interception la veille de plusieurs de ses embarcations par la marine de l’occupation israélienne.
Dans un communiqué, la flottille Global Sumud a dénoncé « une attaque illégale contre des humanitaires non armés » et lancé un appel urgent aux gouvernements, aux dirigeants mondiaux ainsi qu’aux organisations internationales pour « garantir la sécurité et la libération immédiate de toutes les personnes à bord ».
30 bateaux toujours en mer
Selon une publication diffusée sur X à 00h20 GMT, la Flottille a assuré que 30 bateaux poursuivaient leur navigation vers Ghaza, à environ 46 milles nautiques (85 km) des côtes, malgré les agressions incessantes de la marine israélienne. « Ils sont déterminés, motivés et mettent tout en œuvre pour briser le blocus ce matin », a déclaré M. Abukeshek, porte-parole de l’expédition.
Une mission humanitaire internationale
Partie d’Espagne au début du mois de septembre, cette initiative se présente comme une mission pacifique et non violente visant à acheminer une aide humanitaire à la population de Ghaza, soumise à un blocus étouffant. La flottille rassemblait initialement près de 45 bateaux et des centaines de militants issus de plus de 40 pays, mobilisés pour dénoncer la situation dramatique dans l’enclave.
Les organisateurs affirment que leur objectif est de « briser le blocus » et d’acheminer vivres, médicaments et autres fournitures essentielles à une population « confrontée à la famine et au génocide ».
Des précédents d’arraisonnement
Ce n’est pas la première fois que la marine israélienne cible ce type d’initiatives. En juin et en juillet derniers, deux voiliers transportant de l’aide humanitaire avaient déjà été arraisonnés alors qu’ils tentaient de rallier Ghaza.
Malgré ces entraves, la Flottille pour Ghaza continue d’avancer, décidée à alerter l’opinion internationale et à briser le blocus imposé à plus de deux millions de Palestiniens.
