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Lancement officiel de la stratégie nationale de développement du safran en Algérie

Ce lundi, à l’École nationale supérieure d’agronomie (ENSA) d’Alger, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Beddari, accompagné du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche maritime, Youcef Cherfa, a donné le coup d’envoi à la stratégie nationale de développement de la culture et de la production du safran en Algérie. L’annonce a été faite dans un communiqué du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Un secteur stratégique à fort potentiel

Cette initiative marque une nouvelle étape dans la valorisation des cultures à haute valeur ajoutée, avec le safran, surnommé « l’or rouge », au cœur de cette démarche. Le lancement de cette stratégie s’inscrit dans une volonté de diversification agricole et de promotion des filières innovantes, capables de contribuer au développement économique national.

Un « carré magique » comme socle de la stratégie

La stratégie repose sur ce que les initiateurs qualifient de « carré magique », combinant recherche scientifique appliquée, agriculture moderne, industrie de transformation, et commercialisation internationale. L’objectif est de créer un écosystème intégré, reliant les universités et centres de recherche aux agriculteurs, aux industriels et aux acteurs du commerce extérieur.

Ce modèle vise à transformer la culture du safran en une filière structurée, rentable et exportable, en s’appuyant sur les compétences nationales et les potentialités agroclimatiques du pays.

Une collaboration intersectorielle renforcée

Ce projet est également emblématique de la synergie croissante entre les secteurs de la recherche et de l’agriculture, illustrant une politique nationale d’innovation axée sur la transformation des résultats de la recherche en solutions concrètes, au service du développement socio-économique.

Les deux ministres ont insisté sur la nécessité de former des ressources humaines qualifiées, de soutenir l’investissement local, et de créer des chaînes de valeur compétitives, capables de répondre aux standards internationaux de qualité, condition indispensable pour l’intégration des produits algériens sur les marchés mondiaux.


En résumé, avec cette stratégie nationale, l’Algérie ambitionne de s’imposer comme un acteur émergent dans la culture du safran, en mobilisant la recherche scientifique, les ressources naturelles, et les savoir-faire agricoles dans une approche intégrée et durable.

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