Le ministre de la Culture et des Arts met l’accent sur la préservation du patrimoine lors de sa visite à Tipasa
Par : Amani H.
Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a souligné, ce lundi, à Tipasa, que la protection et la préservation du patrimoine sont des missions essentielles pour son secteur, affirmant que le patrimoine constitue la « locomotive » de la diplomatie culturelle de l’Algérie.
Lors d’une visite de travail dans la wilaya, le ministre a déclaré que cette rencontre avait donné lieu à des « résultats positifs », en particulier après ses échanges avec les autorités locales et les responsables du secteur sur les mesures à prendre pour assurer la protection et la préservation des sites archéologiques de la région.
Ballalou a également annoncé la levée des obstacles et problèmes qui freinaient la mise en œuvre de projets d’aménagement et d’entretien des sites archéologiques de Tipasa. À cette occasion, il a présenté une feuille de route visant à protéger, préserver et valoriser le patrimoine culturel algérien, qu’il a qualifié de « moteur » pour la diplomatie culturelle, contribuant ainsi à promouvoir la destination Algérie à l’international.
Le ministre a évoqué, par ailleurs, l’engagement de son secteur à transmettre à l’UNESCO des rapports réguliers sur l’état de conservation des sept sites algériens inscrits au patrimoine mondial, dont le site archéologique de Tipasa, conformément aux dispositions de la convention de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial. Il a précisé que les dossiers algériens présentés à l’UNESCO sont « solides », réaffirmant l’engagement de l’Algérie à respecter toutes ses obligations envers l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture.
Accompagné du wali de Tipasa, Ali Moulay, le ministre s’est ensuite rendu sur le site archéologique de la « Cité romaine », classée patrimoine mondial de l’humanité depuis 1982, pour évaluer la gestion et l’état de conservation de ce site emblématique.
En marge de sa visite, Zouhir Ballalou a également assisté à une présentation à l’École nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels (ENSCRBC). Des spécialistes de la République tchèque ont exposé leurs connaissances et techniques sur la restauration de mosaïques, de marbre et de manuscrits anciens, dans le cadre de la coopération entre les deux pays.
