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Le Kremlin reconnaît « le droit » de l’Ukraine à rejoindre l’UE, mais refuse son adhésion à l’OTAN

Par : Amani H.
Dans un tournant diplomatique notable, le Kremlin a reconnu ce mardi le « droit souverain » de l’Ukraine à adhérer à l’Union européenne, tout en réaffirmant son opposition catégorique à toute tentative de Kiev de rejoindre l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cette position, qualifiée de « ligne rouge » par la Russie, souligne les tensions persistantes dans le contexte de la guerre en Ukraine, où les relations entre Moscou et l’Occident continuent de se tendre.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que bien que la Russie reconnaisse la souveraineté de l’Ukraine dans ses choix géopolitiques, l’adhésion à l’OTAN reste une question délicate, jugée inacceptable par Moscou. « La Russie ne pourra jamais accepter qu’un pays voisin, qui partage une frontière avec nous, rejoigne une alliance militaire dirigée par nos ennemis historiques », a-t-il déclaré.

Cette reconnaissance du « droit » de l’Ukraine à rejoindre l’UE intervient dans un contexte où des discussions sur la paix sont en cours, avec des pourparlers entre la Russie et les États-Unis à Riyad, en Arabie saoudite, visant à trouver une solution au conflit qui dure depuis plusieurs années. La position de la Russie semble plus nuancée concernant l’adhésion à l’Union européenne, un aspect qui pourrait potentiellement ouvrir la voie à de nouvelles négociations.

Cependant, cette évolution diplomatique ne signifie pas une détente immédiate. Le président russe Vladimir Poutine a exprimé sa volonté de négocier directement avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais a également mis en doute la légitimité de son mandat. La situation reste tendue, la Russie étant prête à continuer ses opérations militaires tant que ses conditions de sécurité ne sont pas respectées.

Parallèlement, les autorités ukrainiennes ont réaffirmé leur objectif de rejoindre à la fois l’UE et l’OTAN, considérant ces démarches comme cruciales pour leur sécurité nationale et leur intégration européenne. Toutefois, la route semble semée d’embûches, tant sur le plan militaire que diplomatique, les aspirations ukrainiennes de rejoindre l’OTAN suscitant une opposition farouche de la part de Moscou.

Cette déclaration du Kremlin met en lumière l’équilibre délicat que les deux nations tentent de maintenir, même en période de conflit intense. Alors que la guerre en Ukraine se poursuit, les enjeux géopolitiques se complexifient, avec des implications potentielles pour la stabilité de l’Europe et les relations internationales à long terme.

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