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Industries électriques et électroniques : un dialogue constructif pour une relance industrielle

Par : Amani H.

Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Sifi Ghrieb, a présidé hier une réunion avec les opérateurs économiques, publics et privés, actifs dans les industries électriques et électroniques. Cette rencontre visait à poser les bases d’une feuille de route commune pour organiser et développer ces filières stratégiques, connues pour leur forte valeur ajoutée.

Une feuille de route commune pour stimuler la compétitivité

Lors de cette réunion, le ministre a souligné que la rencontre avec les acteurs des industries électriques et électroniques serait suivie par des sessions similaires pour chaque filière industrielle, afin d’identifier les potentialités, les obstacles, et de définir des priorités à court et moyen termes. L’objectif est de créer une feuille de route claire qui permettra de stimuler la croissance et d’accroître la compétitivité de ces secteurs cruciaux pour l’économie nationale.

Création de clusters et renforcement des partenariats public-privé

Un point essentiel de l’intervention de M. Ghrieb a été l’appel à organiser les opérateurs en clusters dédiés aux industries électriques et électroniques. Il a plaidé pour la création de groupes de travail pour chaque secteur, afin de favoriser les partenariats gagnant-gagnant entre le secteur public et le secteur privé. Cette approche vise à maximiser les synergies et à consolider les efforts nationaux pour le développement industriel.

Les cinq classifications en préparation

Le ministre a également mentionné l’élaboration de cinq grandes classifications en cours de préparation par son département ministériel. Ces classifications concernent :

  • Les intrants nécessaires pour le développement industriel,
  • Les extrants, c’est-à-dire les produits finis,
  • Les compétences nationales, essentielles pour soutenir l’industrie,
  • Les déchets industriels, un enjeu crucial pour l’écologie et l’efficience des processus de production,
  • Les zones technologiques industrielles et le réseau national d’ingénierie inverse, un réseau qui vise à promouvoir la recherche et l’innovation industrielle.

M. Ghrieb a souligné le rôle fondamental des entreprises des secteurs électriques et électroniques dans ces différentes classifications, soulignant qu’elles peuvent jouer un rôle clé dans le développement et la durabilité de ces initiatives.

Certification et normes pour une exportation réussie

L’un des autres points importants abordés par le ministre concerne la certification et la conformité aux normes internationales. Le ministre a insisté sur l’importance de produire des biens conformes aux standards de qualité afin de faciliter leur exportation. L’adoption de normes internationales est en effet un passage obligé pour intégrer les marchés mondiaux et renforcer la compétitivité des produits algériens.

Une démarche globale pour relancer les filières industrielles

Cette réunion s’inscrit dans une démarche globale visant à organiser et dynamiser les différentes filières industrielles, en s’appuyant sur un dialogue transparent et constructif entre les acteurs publics et privés. Le ministre a réaffirmé l’engagement de son département à promouvoir un développement industriel structuré, orienté vers la diversification de l’économie nationale, la modernisation des infrastructures industrielles et la compétitivité des produits algériens sur le marché international.

En conclusion, cette rencontre marque un tournant pour les industries électriques et électroniques, avec une stratégie claire pour stimuler leur croissance, améliorer leur compétitivité et renforcer l’intégration de l’Algérie dans les chaînes de valeur mondiales.

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