Piratage: La Chine critique les allégations «malveillantes» des Pays-Bas
Le 7 février, la Chine a rejeté les accusations de piratage «malveillant» et «sans fondement» émises par les Pays-Bas après la découverte d’un logiciel espion ciblant l’armée néerlandaise. En réponse, la Chine a accusé les États-Unis d’être le principal acteur en matière de piratage informatique dans le monde. L’ambassade de Chine aux Pays-Bas a déclaré dans un communiqué ce même jour que Pékin s’oppose fermement à toutes les formes de cyberattaque et les combat conformément à la loi.
Le 6 février, les services de renseignement des Pays-Bas ont annoncé avoir découvert un logiciel espion dans un réseau informatique utilisé par l’armée néerlandaise, accusant une entité gouvernementale chinoise d’être responsable de cette intrusion. En réponse, la Chine a rejeté ces accusations, déclarant qu’elle n’autorisait aucun pays ou individu à utiliser ses infrastructures pour des activités illicites. L’ambassade chinoise a critiqué les «accusations sans fondement» des Pays-Bas, qualifiant leurs spéculations de «malveillantes». Les services de renseignement néerlandais ont affirmé que le logiciel espion associé à la Chine exploitait une vulnérabilité connue dans les systèmes fournis par la société de cybersécurité Fortinet
La Chine a dénoncé les cyberattaques américaines après que les États-Unis ont annoncé la semaine dernière avoir neutralisé un réseau de cyberpirates agissant pour le compte de la Chine. Selon les autorités américaines, ce groupe, opérant depuis 2021, avait la capacité de paralyser des secteurs cruciaux aux États-Unis, tels que les communications, les transports et le gouvernement. Pékin rejette régulièrement de telles accusations et affirme être elle-même victime de nombreuses cyberattaques de la part des États-Unis. La Chine accuse également les États-Unis d’être le principal acteur mondial en matière de piratage informatique, faisant référence aux ressources techniques et de surveillance dont disposent les Américains.
