La Numérisation complète du secteur de la santé fixée à fin décembre prochain
Le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a supervisé lundi à Alger une réunion d’évaluation sur le système de numérisation dans le secteur de la santé, au cours de laquelle il a affirmé que le retard enregistré dans ce domaine dans certains établissements de santé sera corrigé d’ici fin décembre prochain.
Le ministre a expliqué lors de cette réunion, organisée par l’École nationale de gestion et d’administration de la santé, que le taux de numérisation dans le secteur de la santé a atteint « plus de 75 pour cent » et que le retard enregistré dans certaines institutions sanitaires « sera corrigé fin décembre prochain ».
La numérisation contribue, ajoute le premier responsable du secteur à «améliorer les services des établissements publics et la prise en charge des patients», soulignant que «les mécanismes et moyens nécessaires» ont été mis en place pour ce processus et que des rendez-vous ont été fixés pour son évaluation. Le ministre
a également souligné la nécessité de respecter les délais fixés pour mener à bien ce processus, saluant d’ailleurs les progrès enregistrés dans le domaine de la numérisation, qui s’inscrit dans le cadre « des 54 engagements du Président de la République » M. Abdelmadjid Tebboune. Selon le ministre, il est devenu clair grâce à l’introduction de la numérisation au niveau des services d’urgence que « 80 pour cent des cas peuvent être pris en charge au niveau des établissements de santé de quartier et seulement 20 pour cent dans les établissements hospitaliers ». Dans le même contexte, il a évoqué le lancement de plus de 30 plateformes électroniques liées aux différents départements des activités de santé, notamment la fixation de rendez-vous par an pour les personnes atteintes de cancer. Il a également souligné le rythme atteint par la numérisation dans le domaine de la gestion des médicaments, notamment à la Direction Générale de la Pharmacie Centrale Hospitalière, dans le but « d’éviter le gaspillage et de contrôler la gestion », soulignant que « la généralisation du réseau de systèmes d’information intégrés contribuera à contrôler diverses activités et le parcours du patient. Pour sa part, le directeur général des activités de santé du ministère, le professeur Elias Rahal, a présenté, via la technologie de vidéoconférence à distance, le résultat national de l’évaluation de la numérisation dans les différentes directions de la santé et de la population à travers le pays, enregistrant « des progrès dans certaines» wilayas et retard dans d’autres. Le Directeur de l’Information Automatisée de la Pharmacie Centrale de l’Hôpital a également fait une présentation détaillée sur le processus de numérisation de la gestion des stocks de médicaments.