Le secrétaire général de la Chambre économique de Suisse : la culture du partenariat avec les concessionnaires étrangers est faible chez les Algériens
Par : La rédaction
Le secrétaire général de la Chambre de développement économique en Suisse, Rabih Sheikh Al-Shuyoukh, a confirmé que le concessionnaire économique suisse souhaite ouvrir le champ de la coopération avec des institutions et des entreprises privées, dans les secteurs liés à la pharmacie, à la technologie et à la gestion, d’autant plus que La Suisse possède de hautes compétences dans la préparation des « cahiers des charges » pour conclure des marchés publics, et des livrets bancaires administratifs généraux, et cette expérience, certains Suisses souhaitent la transmettre par la formation aux Algériens porteurs de projets économiques et commerciaux.
Cheikh Al-Shuyoukh, le conseiller économique, a expliqué dans une déclaration à Al-Shorouk que la préparation du « livre des conditions » n’est pas un processus facile. L’entrepreneur, en plus de respecter les dispositions relatives à la mise en œuvre de l’accord et les conditions techniques fixées par l’administration pour sa bonne mise en œuvre.
Le même orateur estime que contribuer à l’avancement de l’économie algérienne nécessite une grande ouverture à la coopération avec les partenaires étrangers, car il a constaté qu’il y a un manque de culture d’ouverture et de partenariat avec les concessionnaires économiques d’autres pays, chez les entrepreneurs algériens et les employeurs.
Il a indiqué que lors de nombreuses rencontres qu’il a eues avec des économistes suisses au bureau de la Chambre économique pour le développement, ces derniers lui ont exprimé leur opinion sur l’opérateur économique algérien, qui, selon eux, n’aspire pas à entrer dans les espaces des institutions étrangères. et des entreprises, expliquant que le travail économique et commercial se fait dans un cadre isolé et individuel et avec une « mentalité ». « Le recul local, celui qui ne profite pas des expériences de l’étranger, surtout dans les pays développés.
Il rapporte que des experts suisses des départements de financement, de gestion et d’enseignement des tâches de mise en œuvre et de travail (gestion), lui ont proposé de les assister dans la recherche d’entreprises et d’institutions privées souhaitant se former dans ces domaines en Suisse ou en Algérie, ou en utilisant la technologie de formation à distance via les médias numériques.
Il a souligné qu’en tant que consultant parmi un autre groupe d’Algériens, ils sont chargés de consolider la relation économique avec le partenaire russe, alors que plusieurs efforts algériens sont en cours ces jours-ci pour établir une base solide russo-algérienne, pour parvenir à une renaissance économique participative , et en préparation pour entrer dans les « BRICS ».
Dans le cadre de son allocution, il a souligné que la loi algérienne permet de s’associer à d’autres entreprises économiques, surprenant l’absence d’une culture de réflexion sur le partage des tâches économiques et le partenariat entre de nombreux opérateurs économiques algériens, affirmant : « Qu’est-ce qui empêche une entreprise privée en Algérie de ouvrir le champ de la coopération avec une entreprise étrangère, ouvrir A une succursale en Afrique, en Asie ou dans d’autres parties du monde ?
Cheikh Al-Shuyoukh a souligné la nécessité d’attirer les jeunes algériens résidant à l’étranger, et de leur donner des facilités pour investir dans leur pays d’origine, expliquant qu’un grand nombre d’entre eux sont compétents dans l’exploitation des nouvelles technologies, et qu’ils ont aussi, selon lui, de l’expérience dans les transactions économiques ouvertes à un partenaire étranger.