RELANCE ECONOMIQUE…L’emploi, un secteur primordial
L’emploi, véritable levier en vue de la relance économique, est en panne. Les conséquences de la crise sanitaire de la COVID-19 ont aggravé les déséquilibres financiers et l’activité économique s’en trouve impactée, tous secteurs confondus. Dans ce contexte compliqué, l’Algérie a enregistré près d’un million de nouveaux chômeurs jusqu’à février 2021. C’est la récente enquête, menée par L’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM), qui permet de quantifier cet impact sur le marché de l’emploi. Ainsi, cette enquête nous apprend que depuis février 2021, l’ANEM recensait 2,343 millions de demandeurs d’emploi à travers le pays, contre 1,449 million en mai 2019. Les diverses mesures gouvernementales, prises dans ce laps de temps, pour la création d’emplois nouveaux ont été vaines. En clair, tout au long de l’année 2020 et depuis le deuxième semestre de l’année 2019, un million de nouveaux chômeurs se sont inscrits à l’ANEM. La même enquête révèle aussi que les deux catégories de demandeurs d’emploi sont titulaires d’un diplôme universitaire ainsi que ceux possédant un niveau d’instruction qualifié de ‘’moyen’’. Toujours est-il que l’espoir est permis malgré une situation de crise financière où le marché de l’emploi fait grise mine
En attendant la relance économique escomptée au plus tard, selon nos experts en économie, à la rentrée prochaine, c’est de l’étranger que se font analyses et expertises. En effet, plusieurs études et enquêtes spécialisées en la matière, laissent entendre, notamment, que l’Algérie présente le 13ème plus faible taux d’emploi au monde. Elles ne font pas cas de la Loi de Finances 2021 qui a consacré une hausse des dépenses de fonctionnement en renforçant les dispositifs d’emploi par une enveloppe de 400 milliards de dinars et ce, sans parler de la LFC avec les facilitations fiscales que l’on sait. Relancer le marché du travail et faire reculer le fléau du chômage, tel est l’objectif premier de la dite relance économique en ligne de mire.
Par : M.N