éditorial 

LOUISA HANOUN VOIT TOUJOURS ROUGE

DES ARGUMENTS PEU CONVAINCANTS

En dressant un tableau des plus pessimistes sur la situation du pays, la secrétaire du parti des travailleurs, Louisa Hanoun persiste dans ses délires, surtout qu’elle parle d’indignation quant à la dégradation des conditions de vie des algériens. A croire son réquisitoire, les algériens sont au bord de la famine et leur rentrée sociale s’apparente à un véritable cauchemar que personne ne peut aider d’où une situation du pays des plus catastrophique. Et comme son parti s’inscrit dans une prétendue opposition, c’est le président de la République et ses ministres qui en sont la principale cause, née d’une gestion hasardeuse à laquelle, il faut remédier au plus vite.

L’on s’interroge de ce fait si un tel discours empreint de fausses données, proches même du mensonge peut susciter une quelconque adhésion ou à tout le moins une écoute attentive à de tels propos. C’est d’autant plus ubuesque lorsque un quotidien réserve à cette diatribe s deuxième page lors que d’autres sujets plus importants auraient dû être traités et ils sont plusieurs.

Pourtant, le pays est entrain de glaner des points positifs quant aux prises de décision jugées par des organismes internationaux qui classent, à titre d’exemple l’Algérie au premier rang des pays jouissant d’une sécurité alimentaire, un enjeu de taille lorsqu’on sait que plusieurs pays peinent à assurer cette même sécurité alimentaire au même titre que leurs besoins énergétique à l’image de la Tunisie et du Maroc qui végètent dans des soucis inextricables. Mieux encore, le ballet incessant des chefs d’Etat et autres premier ministres qui se bousculent à El Mouradia pour avoir les faveurs de l’Algérie ne peut que prouver la bonne santé du pays même si beaucoup reste à faire. Beaucoup reste à faire du côté du citoyen qui continue de gaspiller, de brûler des forets, de polluer et de participer activement à la contrebande qui sévit dans nos frontières. Il reste beaucoup à faire pour ces politiques et ces partis dits d’opposition qui doivent se recycler pour apporter un souffle nouveau à même d’apporter d’autres idées génératrices de bien être et surtout de sécurité au lieu de faire dans l’invective et surtout de mentir au peuple.

Le PT à l’instar d’autres partis politiques restent l’otage de leurs convictions dépassées par les évènements, devenues caduques par la force des choses à l’heure où un nouvel ordre économique mondial est entrain de prendre forme, ce qui nécessite plus d’ingéniosité qu’âneries.

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