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La France s’embrouille : cafouille et se ridiculise. Une expression, un schizophrène et c’est la grande débâcle

Par : N.BENOUAR

Rien ne va plus en France puisque des faits divers que tous les pays connaissent au quotidien sauf que
ces derniers qui font la part des choses, traitent ces sujet avec plus d’objectivité di fait que la
délinquance a pris des proportions alarmantes due en grande partie à la consommation tous azimut des
drogues dures.
Aux États-Unis par exemple le phénomène est devenu une grande préoccupation qui met à mal tous les
services de sécurité, pourtant très performants mais devant l’ampleur de tous ces trafics, les solutions
restent aléatoires. En France, c’est pareil, la délinquance liée aux drogues est aussi une priorité
nationale pour entreprendre des mesures draconiennes à l’effet de juguler cette plaie béante et c’est
tant mieux puisque tout le monde est pour combattre ce phénomène planétaire qui gangrène presque
toutes les sociétés.
Pourtant, en France, les choses semblent ne pas se dérouler avec la rigueur qui s’impose, bien au
contraire, c’est avec une relative désinvolture, une malveillance et une grande incompétence que les
responsables, particulièrement politiques qui agissent avec des non dits qui reflètent leur incohérence
et leur mauvaise foi.
Avant-hier, c’est une personne qui venait de commettre une agression, somme toute condamnable
puisqu’il a tué une personne et blessé cinq autres gratuitement ou sous le coup d’un délire né de sa
schizophrénie. Selon les premiers éléments de l’enquête, il a été déclaré que l’individu auteur de cette
agression venait de sortir d’un commissariat où il devait émarger, car faisant l’objet d’une obligation de
quitter le territoire français sauf que ce dernier et pour des raisons encore floues n’a pas daigné remplir
cette obligation et comme par enchantement, les policiers ont pris acte de sa décision et l’individu est
ressorti de ce commissariat le plus simplement du monde.
Selon toute vraisemblance, il devait être furieux des réponses des policiers du fait qu’il avait émis le vœu
de régulariser sa situation est c’est ce qui explique en grande partie sa réaction agressive vis-à-vis de ces
piétons qui étaient au mauvais moment et au mauvais endroit. Ce dernier en commettant ses attaques
au couteau, avait prononcé une expression chère aux musulmans et très largement usitée dans
pratiquement toutes les situations, avait constitué pour les plus hautes autorités de l’État français un
motif très sérieux pour qualifier ces actes, d’actes terroristes. Non seulement le ministre de l’Intérieur
avait rapidement utilisé ces propos pour dénoncer un acte terroriste, mais c’est aussi le président de la
République française qui corrobore ces déclarations, simplement parce que l’auteur a utilisé cette
expression et de comprendre toute la légèreté de ces responsables qui ont perdu tout sens du
discernement.
En réalité, ce sont d’autres paramètres qui sont à l’origine de ces délires dont celui que l’individu en
question est un algérien et comme la mode en ces temps d’incertitude et de confusion qui sévissent en
France, les responsables ne pouvaient qu’aller dans ce sens où totut ce qui émane de l’Algérie est une
aubaine pour déverser toute cette haine conjuguée à un racisme très particulier, celui qui nous renvoie
à la colonisation. Les déclarations ne se sont pas faites attendre puisque toute la classe politique
française s’est mise de la partie et c’est la droite et l’extrême droite qui se sont illustrées pour exceller
dans l’art de la vindicte à l’encontre d’un État souverain dont le seul est d’avoir été la terre qui a vu

naître une personne. Les innommables déclarations qui ont fusées de la part de ces individus reflètent
tous leurs délires puisqu’ils demandent carrément une guerre contre l’Algérie à travers de mesures qui
ne convainquent plus personne. Continuer d’évoquer l’obsolescence des accords de 1968 ou encore la
suppression de l’aide au développement au profit de l’Algérie à l’instar de la délivrance de visas restent
des leviers illusoires tant leur efficacité est dénoncée même par les responsables français qui ont
expliqué que ces mesures sont insignifiantes et qu’à ce titre la France doit se résoudre à user de
diplomatie si elle veut rendre les relations algéro-françaises plus apaisées.
En effet, sur les plateaux de télévisions françaises dont on fait des éditions spéciales, les analyses les
plus abjectes ont été proférées en raison du choix des invités qui étaient en plein délire sauf qu’il se
trouve aussi d’autres invités, forcément peu écoutés et qui disent en guise de réponses que toutes ces
déclarations sont en porte-à-faux avec ce qu’il y a lieu de faire. D’abord, quand on parle de relations
entre États, c’est la diplomatie qui est le seul canal de discussion mais plus objectif, le droit administratif
ne doit pas se substituer au droit international puisqu’il y a conflit de prérogatives, ceci d’une part et
d’autre part, ces mêmes voix concordantes disent qu’il y a d’abord dans ce cas de figure un problème de
taille qui illustre parfaitement les dysfonctionnements de l’appareil administratif et juridique puisque la
question qui se pose d’elle-même consiste à e répondre comment se fait-il que l’individu sous le coup de
mesures administratives a été laissé libre de ressortir d’un commissariat de police, lui qui a fait l’objet de
dix expulsions du territoire français. L’autre incohérence reste l’arme du crime, un couteau en
l’occurrence et de se poser la question de savoir si l’intéressé l’avait au moment où il était au
commissariat avec tout son passif car selon quelques déclarations qui disent que le mis en cause aurait
probablement acheté un couteau à sa sortie du commissariat, reste non convainquant et de
comprendre que les failles sont du côté de l’État français et qu’à ce titre, il est plus recommandable de
balayer devant sa porte. Au contraire et comme cette politique de l’autruche, les autorités françaises
préfèrent s’en prendre à l’Algérie en usant de procédés et de propos ignobles qui font le vrai
déshonneur d’un pays qui ne cesse de récolter les mauvais points.
En Algérie, on n’en n’a rien à cirer de toutes ces galipettes françaises, bien au contraire, le pays est dans
une dynamique qui est en train de le propulser vers les pays émergeants avec des réalisations qui sont
très appréciées à travers le monde et si nos politiques n’ont même pas daigné répondre à ces
enfantillages c’est qu’ils savent bien que rien ne vaut le mépris par un silence qui tue.

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