Ouverture de la 4ᵉ Conférence africaine des startups à Alger : plus de 25 000 participants attendus
Alger accueille à partir d’aujourd’hui et jusqu’à lundi prochain la 4ᵉ édition de la Conférence africaine des startups, un rendez-vous continental majeur de l’innovation et de l’entrepreneuriat. Plus de 25 000 participants, 200 exposants, 300 experts internationaux et 35 délégations ministérielles sont attendus pour cet événement organisé par le ministère de l’Économie, de la Connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, en partenariat avec l’incubateur public Algérie Venture.
Cette conférence s’inscrit dans la stratégie de l’Algérie visant à faire du développement des startups un pilier central de la diversification de son économie, tout en renforçant son rôle sur le continent africain. Elle fait suite au succès de la 4ᵉ édition de la Foire intra-africaine du commerce (IATF) tenue en septembre dernier, qui avait vu le lancement d’un Fonds de financement des startups et de la jeunesse innovante en Afrique, sur décision du président de la République.
Une plateforme de coopération et d’échanges
La conférence constitue une véritable plateforme de dialogue et de coopération, offrant aux startups et acteurs du secteur des opportunités de financement, de partenariats et d’accès aux marchés africains et internationaux. Selon l’APS, plus de 150 investisseurs, porteurs de projets, incubateurs, entrepreneurs de la diaspora et représentants d’organisations internationales participeront à l’événement.
Le Rwanda est le pays invité d’honneur de cette édition, qui mettra également à l’honneur les « champions africains » et les startups les plus audacieuses, en vue de favoriser l’émergence d’un écosystème technologique compétitif, inclusif et souverain.
Un programme riche et diversifié
Outre le sommet ministériel réunissant 35 délégations officielles, la conférence proposera ateliers et sessions spécialisées sur des thématiques clés telles que la recherche, la création de contenu, la fintech, l’intelligence artificielle, ainsi que l’exposition du potentiel des jeunes africains dans l’innovation. Les participants pourront s’inspirer des expériences de startups ayant réussi à générer un chiffre d’affaires significatif et contribuant au développement de l’économie réelle sur le continent.
Les discussions aborderont également des enjeux stratégiques tels que les évolutions technologiques, les infrastructures de télécommunications, l’impact climatique du secteur numérique, les meilleures pratiques d’incubation, et l’expansion des startups à l’échelle africaine.
Financement et partenariats : des enjeux majeurs
Selon Just Omomo Ibe, présidente de l’Association africaine des startups « Taas Africa », cette 4ᵉ édition constitue une occasion d’explorer de nouveaux mécanismes de financement pour les entrepreneurs innovants, un pilier essentiel pour renforcer l’écosystème continental. Elle a souligné l’importance pour les gouvernements africains d’adopter des modèles de financement innovants, d’élargir les fonds d’innovation et d’offrir des incitations fiscales aux investisseurs. L’accès au financement reste, avec l’amélioration des infrastructures numériques et la promotion de partenariats public-privé, l’un des principaux défis pour les startups en Afrique.
