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Une mobilisation pour renforcer la voix de l’Afrique dans la décision internationale

Lors de l’ouverture de la 12ᵉ édition de la conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, tenue lundi 1er décembre au Centre international des conférences d’Alger, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a appelé à intensifier les efforts pour formuler des solutions africaines aux défis du continent.

Dans son allocution, le ministre a transmis les salutations du président Abdelmadjid Tebboune, rappelant l’importance que l’Algérie accorde au « Processus d’Oran », lancé pour promouvoir une action collective et une voix unifiée de l’Afrique dans les instances internationales, notamment au Conseil de sécurité de l’ONU. Selon Attaf, cette rencontre doit être l’occasion de renouveler l’engagement à mettre fin à la marginalisation de l’Afrique dans les décisions internationales.

Trois avancées majeures pour le continent

Ahmed Attaf a souligné trois acquis significatifs du « Processus d’Oran » :

  1. Institutionnalisation du processus comme rendez-vous continental récurrent du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.
  2. Unité des États africains au Conseil de sécurité de l’ONU, formant désormais une bloc cohérent et reconnu dont les positions sont prises en compte.
  3. Renforcement du rôle de l’Afrique sur la scène internationale, atteignant une reconnaissance inédite pour un continent.

Le ministre a rappelé l’importance d’une diplomatie africaine proactive, fondée sur la médiation et la proposition de solutions concrètes pour prévenir les crises et les conflits sur le continent.

Des défis persistants et un contexte international complexe

Ahmed Attaf a mis en lumière le caractère particulièrement instable du contexte international actuel, marqué par les conflits au Soudan, en Libye, et la persistance de la question du Sahara occidental, 62 ans après l’inscription de ce territoire sur la liste des territoires à décoloniser par l’ONU.

Il a également alerté sur la situation dans le Sahel et dans le Grand Rift africain, soulignant que le manque d’initiatives africaines pour résoudre les conflits a favorisé l’ingérence extérieure et accentué l’instabilité.

Le ministre a conclu en appelant à une action collective et coordonnée des États africains, en partenariat avec l’Union africaine, pour relever ces défis et renforcer la présence et l’influence du continent sur la scène mondiale.

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