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APS : La surenchère de certains partis politiques sur les positions de l’Algérie relève de la faillite politique

L’Agence presse service (APS) a dénoncé ce samedi, dans un article incisif, l’attitude de certains partis politiques qu’elle accuse d’avoir sombré définitivement dans la faillite politique, incapables de proposer un programme crédible au peuple algérien et ayant opté à la place pour un discours démagogique en vue d’amorcer prématurément la campagne des prochaines législatives et des élections locales.

Selon l’agence, l’un de ces partis s’est même aventuré à surenchérir sur les positions internationales de l’Algérie, une démarche que l’APS qualifie de violation explicite de la Constitution, laquelle confère exclusivement au Président de la République la prérogative en matière de politique étrangère. Le président, rappelle l’agence, a exposé aux Algériens, dans son programme, les principes fondamentaux de la diplomatie nationale et les orientations que l’Algérie adoptera face aux enjeux internationaux actuels.

Pour l’APS, s’attaquer à la politique extérieure du pays revient à s’en prendre non pas uniquement au chef de l’État, mais à l’État algérien lui-même, que le président incarne conformément aux dispositions constitutionnelles.

L’agence a également ciblé un autre parti politique, qui aurait adopté une nouvelle rhétorique démagogique, profitant des prochaines échéances nationales et locales pour présenter les décisions judiciaires fondées sur les lois de la République — notamment celles relatives à la lutte contre le discours de haine — comme étant erronées. Une posture jugée dangereuse par l’APS, car elle pourrait replonger le pays dans les divisions et tensions qu’il a largement dépassées depuis l’adoption, par les représentants du peuple au Parlement, de la loi contre la haine. Une loi à laquelle, souligne l’agence, certains de ces partis avaient pourtant apporté leur vote lorsqu’ils siégeaient à l’Assemblée.

Face à ce qui est décrit comme un contraste flagrant et un comportement aux antipodes de l’éthique politique, l’APS estime que l’intention de ces formations apparaît désormais clairement : faire pression sur la justice, remettre en cause les lois de la République et tenter de réhabiliter des pratiques révolues telles que le clientélisme, le régionalisme ou les arrangements politiques opaques — des pratiques que le pays a abandonnées « sans retour » depuis le 12 décembre 2019.

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