Algérie-Aramco : vers un renforcement de la coopération énergétique
Riyad – L’Algérie et l’Arabie saoudite, deux poids lourds de l’Opep, affichent leur volonté de renforcer leur coopération dans la chaîne de production des hydrocarbures, à l’heure où le marché énergétique mondial se redessine tant pour les énergies fossiles que pour les énergies propres.
À l’occasion du 21ᵉ forum de l’ONU pour l’industrie, organisé à Riyad, le ministre algérien des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a rencontré le ministre saoudien de l’Énergie, le prince Abdelaziz bin Salman Al Saud, afin de passer en revue les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités entre Sonatrach et des groupes saoudiens tels qu’Aramco et Acwa Power.
Selon le communiqué du ministère des Hydrocarbures et des Mines, les deux parties ont discuté des perspectives d’investissement dans l’exploration, le développement des hydrocarbures, l’industrie pétrochimique et l’hydrogène propre, ainsi que du renforcement des partenariats industriels et financiers entre les institutions algériennes et saoudiennes.
Cette démarche intervient dans un contexte marqué par la volonté de l’Algérie d’accélérer le développement de sa production d’hydrocarbures et d’attirer davantage d’investissements étrangers. L’industrie nationale offre aujourd’hui d’importantes opportunités d’investissement, accompagnées de facilités et de dispositifs favorables au développement des affaires pour les acteurs internationaux.
La rencontre fait écho à des mouvements récents sur le marché algérien, notamment la signature en octobre dernier d’un contrat historique de plus de 5 milliards de dollars entre Midad Energy et Sonatrach, le plus important jamais enregistré à l’échelle mondiale. L’arrivée éventuelle de grands groupes saoudiens pourrait ainsi représenter un apport stratégique pour le secteur national des hydrocarbures, tout en consolidant les liens bilatéraux dans le domaine énergétique.
