Huit nouveaux laboratoires pour renforcer le contrôle des produits importés
La ministre du Commerce intérieur, Amel Abdellatif, a annoncé lundi la mise en service de huit nouveaux laboratoires analytiques destinés à renforcer le contrôle des produits importés à travers le pays.
Ces laboratoires, dotés de technologies avancées, permettront de réduire les délais d’analyse et de traitement des dossiers des opérateurs économiques, tout en diminuant la durée de séjour des conteneurs dans les ports. Cette mesure devrait contribuer à baisser les coûts d’importation et à assurer un contrôle rapide et efficace sur l’ensemble du territoire national.
Selon la ministre, les laboratoires sont capables de détecter les résidus de pesticides, substances chimiques et polluants, d’analyser les céréales et produits végétaux, ainsi que de détecter les mycotoxines, mesurer le taux d’humidité des denrées alimentaires et effectuer d’autres analyses de précision.
Ces infrastructures seront installées dans les points d’entrée terrestres et portuaires les plus fréquentés, notamment les ports d’Alger, Annaba, Skikda, Jijel, Béjaïa, Oran, Mostaganem et El Tarf.
Amel Abdellatif a souligné l’importance de ces laboratoires dans la protection du consommateur et de l’économie nationale, rappelant que “les analyses scientifiques constituent la base objective sur laquelle se fondent les décisions relatives à la conformité des produits et les mesures légales à prendre pour garantir la sécurité des consommateurs”.
Le ministère vise à étendre le réseau de laboratoires analytiques à 42 unités, capables d’examiner 20 000 échantillons par an, avec une possibilité d’extension à 58 laboratoires d’ici à la fin 2026 grâce à la construction de 16 nouveaux sites.
