Une vague de terreur s’abat sur la Cisjordanie : violence des colons sous le regard de l’armée
La Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, est aujourd’hui le théâtre d’une montée alarmante de violences perpétrées par des colons sionistes, en grande partie avec la complice passivité, voire la protection de l’armée d’occupation.
Ces agressions attaques armées, incendies de récoltes, démolitions de maisons, déplacements forcés — se sont intensifiées en 2024-2025, menaçant non seulement la vie quotidienne des Palestiniens, mais aussi les perspectives d’une solution à deux États.
Complicité et stratégie d’accaparement
Les violences ne sont pas que le fait d’agissements isolés : elles s’inscrivent dans un contexte plus vaste d’expansion coloniale. L’armée israélienne, chargée de « sécuriser » la zone occupée, est souvent pointée pour sa passivité ou son rôle d’escorte lors d’attaques. Un rapport affirme que depuis le 7 octobre 2023 (début du conflit de Gaza), ces violences ont été facilitées par des colons armés, certains intégrés dans des cadres quasi-militaires. 
En parallèle, l’approbation de nouveaux logements coloniaux se poursuit à un rythme record, avec l’objectif, selon certains analystes, de morceler la Cisjordanie et de rendre matériellement impossible la viabilité d’un futur État palestinien.
Impact humain et communautaire
Les conséquences sont lourdes : des familles bédouines expulsées, des maisons démolies, des oliveraies incendiées, des blessés, des morts, des terres perdues.
Au-delà des victimes immédiates, c’est tout un tissu social, économique et territorial qui est atteint — l’agriculture, l’accès aux ressources, la mobilité, la vie communautaire. Le sentiment de « mort à petit feu » s’impose pour nombre de Palestiniens.
Un horizon sombre
Le panorama est sombre : si la dynamique ne change pas, la création d’un État palestinien viable pourrait devenir illusoire. Le morcellement progressif de la Cisjordanie, la normalisation de la violence coloniale et l’impunité croissante dessinent un avenir où la justice et la dignité semblent de plus en plus hors de portée.
Le parallèle historique est souvent évoqué : la colonisation algérienne, le départ massif des « pieds-noirs » après l’indépendance, comme mise en garde. Ignorer ces leçons paraît rendue encore plus risquée aujourd’hui.
En conclusion, ce qui se déroule en Cisjordanie n’est pas seulement un ensemble d’incidents ponctuels : c’est une stratégie d’oppression, d’accaparement et de déplacement, qui utilise la violence et la complicité institutionnelle. Le temps presse pour la communauté internationale et pour toute personne concernée par la justice et les droits humains
