Sommet africain sur le financement des infrastructures : Tebboune plaide pour une Afrique connectée et solidaire
Le troisième Sommet sur le financement des infrastructures pour le développement en Afrique a ouvert ses travaux ce mardi à Luanda, capitale de l’Angola, en présence de chefs d’État, de responsables gouvernementaux et de représentants d’organisations continentales et internationales.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a adressé un message aux participants, lu par le président du Conseil de la Nation, M. Azouz Nasri, représentant le chef de l’État à cette rencontre africaine. Dans son allocution, M. Nasri a transmis les salutations fraternelles de M. Tebboune au président angolais João Lourenço, saluant son initiative d’accueillir ce sommet et ses efforts pour renforcer l’unité du continent.
Le président Tebboune a également félicité la Commission de l’Union africaine et l’Agence du NEPAD pour l’organisation de l’événement, qu’il a qualifié de « moment crucial » traduisant la volonté commune de renforcer la coopération et d’intensifier les efforts face aux défis de développement auxquels fait face l’Afrique.
Pour le chef de l’État, les infrastructures ne sont pas de simples ouvrages matériels, mais constituent « les artères du développement et les clés de l’intégration africaine », formant le socle essentiel à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des objectifs de développement durable à l’échelle mondiale.
Tebboune a réaffirmé l’engagement constant de l’Algérie en faveur du développement africain, rappelant que le pays, fidèle à ses principes de solidarité et d’unité, soutient la mise en œuvre de projets structurants et intégrateurs. Selon lui, « la véritable renaissance économique de l’Afrique ne saurait se concrétiser sans la création d’infrastructures modernes et interconnectées répondant aux aspirations des peuples africains et aux exigences d’un monde en mutation ».
Le président algérien a enfin plaidé pour la mise en place d’un environnement favorable à la libre circulation des personnes, des biens et des services via un réseau intégré de routes, ports, chemins de fer, espaces numériques et sources d’énergie, considérant ces éléments comme indispensables à l’intégration régionale et à l’unification des marchés africains.
Cette édition du Sommet de Luanda s’inscrit dans la dynamique continentale visant à mobiliser les financements nécessaires pour combler le déficit en infrastructures et accélérer la transformation économique de l’Afrique à travers des partenariats durables et équitables.
