Le chemin de fer minier occidental sera livré avant les délais contractuels, annonce le Directeur général de l’Agence nationale des investissements ferroviaires
Le Directeur général de l’Agence nationale d’études et de suivi des investissements dans le secteur ferroviaire, Azzedine Freidi, a annoncé ce dimanche que le projet du chemin de fer minier occidental sera livré avant les délais prévus dans les contrats. Cette information a été révélée lors d’une déclaration à la Première chaîne radiophonique, confirmant ainsi l’engagement des autorités à respecter les échéances tout en répondant aux exigences de qualité et de performance.
Selon M. Freidi, la livraison du chemin de fer minier occidental est programmée pour la fin de l’année 2025. Ce calendrier anticipé s’inscrit dans le cadre des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté sur l’importance d’accélérer la réalisation de ces infrastructures stratégiques afin de soutenir le développement économique du pays et optimiser le transport des ressources minières, un secteur clé pour l’Algérie.
Le Directeur général a expliqué que les projets ferroviaires nationaux se structurent en deux grandes catégories. La première concerne la construction de nouvelles lignes, parmi lesquelles figurent des axes stratégiques majeurs tels que le chemin de fer minier occidental et son pendant oriental. Ces lignes ont pour objectif de faciliter le transport des minerais extraits dans les régions riches en ressources naturelles, réduisant ainsi les coûts logistiques et renforçants la compétitivité du secteur minier algérien.
La seconde catégorie comprend le projet ambitieux du chemin de fer transsaharien, qui doit relier Alger à Tamanrasset, avant de s’étendre jusqu’à la frontière avec le Mali. Ce grand axe vise à dynamiser les échanges commerciaux et à intégrer davantage le sud du pays dans le réseau national et régional, contribuant ainsi à l’ouverture économique et au développement des zones sahariennes, souvent isolées.
Cette annonce intervient alors que l’Algérie s’emploie à moderniser et étendre son infrastructure ferroviaire pour répondre à une demande croissante de transport, qu’il soit de marchandises ou de passagers. Le respect des délais contractuels et la mise en service rapide de ces lignes sont perçus comme des indicateurs clés du succès des politiques publiques en matière d’infrastructures et de développement durable.
Avec ce calendrier ambitieux, l’Agence nationale d’études et de suivi des investissements ferroviaires confirme sa volonté de jouer un rôle moteur dans la transformation du réseau ferroviaire algérien, en alignant les projets sur les priorités nationales et en assurant un suivi rigoureux des chantiers. Les populations et les secteurs économiques concernés attendent désormais avec impatience la concrétisation de ces projets porteurs d’avenir.
