Actualités éditorial 

LE MOIS DE TOUS LES EXCES,

UNE AUBAINE POUR LES PROFITEURS ET UN COUP DE MASSUE POUR LES MAUVAIS ELEVES

On beau dire que le mois de carême, Ramadhan, tel que décrit par le Saint Coran qu’il est le mois de tous les sacrifices, du don de sa personne, mais surtout qu’il permet aux croyants de mesurer leurs aptitudes d’outre passer leurs vices, leurs caprices et surtout leur égo. Il n’en n’est rien ou presque, les comportements des uns et des autres en ce mois béni, sont loin de susciter une quelconque empathie, bien au contraire c’est un dégoût qu’on du mal à supporter, notamment lorsque, c’est le Créateur qui nous enjoint  à se rattraper durant le carême. Il y a d’bord l’hygiène à proprement parlé où chacun est sensé être propre physiquement, puis, il fut que cette propreté touche l’esprit de tout un chacun pour être digne des préceptes que le Créateur nous a inculqué par la voix de son messager, le Prophète Mohamed, que le salut soit sur lui. Davantage encore de belles recommandations divines, le prophète lui-même s’est comporté de la manière la plus exemplaire pour inciter les hommes et les femmes à en faire de même et mieux s’ils le peuvent. Les érudits et les exégètes ont fini le travail en donnant toutes les explications utiles pour permettre aux fidèles e se rattraper, se corriger et aspirer à la vie éternelle telle que voulue par le Tout-Puissant.

La réalité est toute autre, les comportements sont de plus en plus insupportables, voire insoutenables, entre méchanceté, arrogance et arnaque et tout devient licite pour quelques dinars de plus. Les acheteurs sont comme des fous, guidés par une frénésie incontrôlable, ils achètent tout et rien, même s’il faut emprunter et même voler ou arnaquer, l’essentiel c’est d’y parvenir à remplir un couffin qu’on jettera plus de la moitié à la poubelle et reprendre les mêmes chemins, le jour d’après. Les marchands s’en frottent les mains pour réaliser leur meilleur chiffre d’affaires sauf qu’ils oublient qu’ils doivent à leur passer à une autre caisse pour payer plus cher le produit qu’ils ont l’habitude de payer moins cher, un cercle vicieux qui dure depuis très longtemps sans que chaque concerné ne veut comprendre la leçon qui consiste à dire qu’on doit payer ce qu’on pris aux autres et l’adage est bien claire « Bien mal acquis ne profite  jamais ».

N.BENOUAR     

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