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Après deux semaines de jeûne Les prix des fruits et légumes continuent de faire mal au budget des ménages

La fameuse pomme de terre, aliment phare de la table des Algériens, symbolise cette flambée. Son prix reste au-dessus de la barre fatidique des 130 dinars le kilogramme. La moyenne tourne autour de 120 dinars le kg. À certains endroits, elle a même atteint les 140 dinars,. Les commerçants justifient cette situation par le…mauvais temps. «Il a plu, les agriculteurs n’ont pas pu accéder à leurs champs pour la récolte», assure la majorité d’entre eux. Un vieux disque que l’on nous ressort à chaque épisode pluvieux, sauf que les prix sont presque les mêmes depuis le début du mois de Ramadhan, à l’exemple de la salade qui n’arrive pas à baisser au-dessous des 200 dinars. Même topo pour la courgette qui est vendue à plus de 140 dinars le kg. la banane qui a baissé de moitié en moins d’une semaine. Ce fruit exotique, très apprécié par les Algériens, est passé, en quelques jours, de 850 dinars le kilogramme à 360 dinars le kilogramme, se stabilisant aux alentours de 400 dinars. Une forte baisse qui est due aux descentes des services de sécurité qui ont saisi, la semaine dernière, 1200 tonnes de cet aliment. Elles étaient stockées dans des chambres froides pour créer un manque sur le marché, en cette période de forte demande, et ce afin de pousser les prix à des niveaux qui frôlent l’indécence. Cette baisse significative prouve, encore une fois, que la mafia de la spéculation fait la pluie et le beau temps sur les marchés des fruits et légumes. «Nous sommes face à un cartel bien organisé. Il dirige les circuits de vente et de distribution, ce qui lui permet d’imposer à sa guise, les prix sur le marché»

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