Le président Tebboune appelle à une numérisation intégrale avant la fin de l’année
Lors de sa rencontre avec les représentants de la presse nationale, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a lancé un ultimatum clair : la numérisation devra être effective dans tous les secteurs avant la fin de l’année 2025, sous peine de mesures radicales.
Le chef de l’État a rappelé que l’Algérie est entrée dans « l’ère des chiffres et de la numérisation » dans tous les domaines, insistant sur le fait que cette transition doit être perçue comme une opportunité, et non comme une menace. « Si on travaille avec probité, la numérisation ne doit pas nous faire peur. Si nous menons une vie de chauve-souris, la numérisation fait peur. Elle est toute lumière et transparence », a-t-il expliqué.
Le président a souligné les difficultés liées à l’absence parfois des chiffres réels, affirmant avoir dû prendre des décisions « politiques courageuses » dans l’intérêt du citoyen, citant en exemple l’allocation chômage. Cette mesure, qu’il a défendue contre les critiques, bénéficie aujourd’hui à deux ou trois millions de jeunes sans peser excessivement sur le budget de l’État. Il a dénoncé ceux qui, selon lui, propagent des fausses informations pour décrédibiliser ces avancées sociales.
Reconnaissant que certains secteurs ont toujours fonctionné dans l’opacité, Tebboune a averti que ces derniers n’adopteront la numérisation que sous la pression de mesures fermes. Mais il a clairement affirmé que la numérisation est inévitable. « La numérisation est nécessaire et l’intégration de tous les secteurs dans la numérisation ne doit en aucun cas dépasser la fin de l’année en cours, car rien n’est compliqué pour la science ni pour l’esprit humain quand il est honnête », a-t-il conclu.
Ce message marque une volonté claire de renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion publique, en misant sur les outils numériques comme levier essentiel du développement économique et social.
