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Hyundai relance ses activités en Algérie avec une usine d’assemblage à Relizane

Le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prépare son grand retour en Algérie en annonçant la réalisation d’un projet industriel de grande envergure dans la wilaya de Relizane. En partenariat avec le groupe omanais Saud Bahwan, Hyundai compte implanter une usine d’assemblage de véhicules dans la commune de Sidi Khettab. D’un montant estimé à environ 400 millions de dollars, ce projet devrait voir le jour d’ici 2027.

Ce retour marque une étape importante dans le redéploiement industriel de Hyundai en Algérie, après plusieurs années d’absence. L’usine vise à répondre aux besoins du marché local tout en s’alignant sur les nouvelles orientations économiques et industrielles du pays.

Nouvelle réglementation pour la distribution des produits tabagiques en Algérie

Par ailleurs, un nouveau cadre réglementaire régissant l’activité de distribution des produits tabagiques a été mis en place par un arrêté du ministre des Finances, Abdelkrim Bouzred, daté du 24 juin 2025. Ce texte précise les conditions d’obtention de l’agrément nécessaire à l’exercice de cette activité.

Selon les dispositions de l’article 300 bis du code des impôts indirects, seules les personnes physiques de nationalité algérienne résidant fiscalement en Algérie et les sociétés de droit algérien dont les actionnaires remplissent ces critères peuvent prétendre à cet agrément. Les fabricants agréés peuvent également exercer en tant que distributeurs, à condition de créer une filiale dédiée.

L’agrément est délivré par le directeur général des impôts, sur la base d’un dossier comprenant plusieurs pièces justificatives (registre du commerce, attestation fiscale, statuts de la société, acte de propriété ou contrat de location du local, etc.) et après souscription à un cahier des charges précis. Le traitement du dossier inclut une enquête de conformité sur les lieux d’exercice, suivie de l’établissement d’un procès-verbal.

En cas de dossier incomplet, le postulant dispose de 30 jours pour le compléter. Le traitement des demandes peut prendre jusqu’à 90 jours dans certains cas, notamment si plusieurs sites de distribution sont concernés dans différentes wilayas. La décision finale, qu’il s’agisse d’un agrément ou d’un rejet, est notifiée dans un délai de huit jours.

En cas de rejet, un recours est possible dans un délai de 30 jours. Le non-respect des clauses du cahier des charges ou de la réglementation en vigueur peut entraîner le retrait de l’agrément, après une mise en demeure restée sans réponse.

Enfin, la Direction générale des impôts est tenue d’informer l’autorité de régulation du marché du tabac de l’ensemble des agréments délivrés ou refusés. Les distributeurs en activité disposent d’un délai d’un an à compter de la publication de l’arrêté pour se conformer aux nouvelles exigences.

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