Prix des produits agricoles et alimentaires : le gouvernement publie la nouvelle grille de référence
Dans un souci de transparence et de régulation du marché, le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, a publié ce lundi la nouvelle grille des prix moyens de vente au détail des produits agricoles et alimentaires de large consommation. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de suivi régulier de l’évolution des prix, avec pour objectif de protéger le pouvoir d’achat des citoyens et de prévenir les hausses injustifiées.
Des prix encadrés pour les produits de base
Parmi les produits les plus consommés, la pomme de terre affiche un prix moyen de 60 dinars le kilogramme, avec des variations selon les régions allant de 52 à 68 dinars. La tomate, autre produit phare du marché, se vend en moyenne à 81 dinars le kilo, tandis que l’oignon sec se stabilise à 44 dinars.
En revanche, certaines hausses notables sont enregistrées, à l’instar des fèves vertes, qui atteignent 241 dinars le kilogramme, témoignant de tensions conjoncturelles sur certaines cultures.
Les fruits restent relativement chers
Sur le segment des fruits, les prix restent élevés pour plusieurs références. Le kilo de pommes locales est affiché à 379 dinars, celui des dattes à 601 dinars, et la banane importée culmine à 444 dinars. Le melon d’eau constitue l’exception, avec un prix relativement accessible de 73 dinars le kilo.
Produits carnés : stabilité pour le poulet, prix soutenus pour le bœuf
Concernant les produits carnés, le poulet de chair se vend à 352 dinars le kilo, tandis que l’œuf s’échange à 19 dinars l’unité. Le lait cru de vache, de son côté, est proposé à 95 dinars le litre. La viande bovine locale reste quant à elle élevée, avec un prix moyen de 1 778 dinars le kilo.
Un outil de transparence et de lutte contre les abus
Le ministère du Commerce insiste sur l’importance de cette publication périodique, qui constitue à la fois un outil d’information pour les consommateurs et un instrument de contrôle pour les autorités. Elle permet de suivre en temps réel les dynamiques de l’offre et de la demande, et de détecter les fluctuations tarifaires jugées injustifiées.
En rendant ces données accessibles, les pouvoirs publics entendent renforcer la transparence des marchés, réguler les prix de manière plus efficace, et assurer une meilleure protection des ménages face à l’inflation alimentaire. Cette mesure s’inscrit dans une politique plus large de stabilisation du marché national et de préservation du pouvoir d’achat.