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BNA : un bénéfice record de 48 milliards de dinars en 2024 et un capital doublé pour soutenir l’économie nationale

Alger, le 4 août 2025 – La Banque Nationale d’Algérie (BNA) a clôturé l’exercice 2024 sur une note particulièrement positive, annonçant un résultat net de plus de 48 milliards de dinars, selon les données présentées lors de son Assemblée Générale annuelle. Le bilan total de la banque publique atteint désormais 5 807 milliards de dinars, confirmant sa place de poids lourd du secteur bancaire national.

Un capital doublé pour plus d’impact économique

Dans une démarche stratégique, la BNA a doublé son capital social, passant de 150 à 300 milliards de dinars au cours du premier semestre 2025. Cette augmentation vise à renforcer les fondations financières de l’institution, tout en lui permettant de jouer un rôle accru dans le financement de l’économie réelle.

La banque affirme sa volonté de soutenir les opérateurs économiques dans divers secteurs stratégiques tels que l’industrie, les services et l’agriculture, avec un accompagnement ciblé des projets d’investissement.

Un réseau en expansion et une offre modernisée

Forte d’un réseau de 244 agences réparties sur 54 wilayas, dont 15 spécialisées dans la finance islamique, la BNA prévoit une extension vers les quatre dernières wilayas non encore couvertes. Ce maillage territorial étendu vise à garantir une proximité optimale avec les acteurs économiques et les particuliers.

Dans le cadre de sa transformation continue, la banque mise également sur une diversification accrue de ses produits et services, avec une attention particulière à la digitalisation de ses opérations. Cette modernisation vise à répondre aux attentes d’une clientèle de plus en plus connectée, tout en améliorant l’efficience des services bancaires.

Un acteur clé du développement national

La BNA confirme, à travers ces résultats, son rôle central dans le développement économique de l’Algérie. Avec un capital renforcé, une stratégie orientée vers le financement productif, et une présence territoriale solide, elle s’impose comme l’un des moteurs du secteur bancaire public.

Les perspectives à moyen terme s’annoncent prometteuses, portées par un environnement de réforme économique, une dynamique d’investissement renouvelée, et une volonté claire des autorités de renforcer les institutions financières nationales.

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