Algérie – Japon : vers un renforcement de la coopération agricole et halieutique
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Cherfa, a reçu l’ambassadeur du Japon en Algérie, Suzuki Kotaro, pour un échange portant sur le renforcement des relations bilatérales dans les secteurs agricoles, halieutiques et de l’aquaculture, a annoncé le ministère dans un communiqué officiel.
Au cœur des discussions : les moyens de dynamiser la coopération entre les deux pays dans les domaines clés que sont l’agriculture, le développement rural, la pêche et l’aquaculture. La rencontre a permis de tracer les grandes lignes d’un partenariat plus approfondi, basé sur des échanges techniques, la formation, ainsi que le transfert de savoir-faire.
Une coopération tournée vers l’innovation
L’ambassadeur japonais a exprimé la volonté de son pays de renforcer ses liens économiques et humains avec l’Algérie, en insistant sur l’importance de développer de nouveaux mécanismes de coopération, en particulier dans les domaines de la formation des compétences, du soutien aux start-up agricoles, ainsi que du transfert de technologies.
Parmi les axes prioritaires évoqués figurent :
- Les techniques agricoles avancées,
- L’irrigation intelligente,
- La gestion moderne des exploitations agricoles,
- Et la formation professionnelle spécialisée.
Le Japon, fort de son expertise dans l’agriculture de précision et les technologies vertes, pourrait jouer un rôle clé dans l’accompagnement de la transition agro-technologique en Algérie.
Vers une agriculture plus moderne et résiliente
Pour la partie algérienne, cet échange ouvre la voie à une diversification des partenariats stratégiques, à un moment où le pays s’engage dans une réforme en profondeur de son agriculture et de son secteur halieutique. L’objectif affiché est de moderniser les pratiques, améliorer les rendements, sécuriser l’approvisionnement en eau, et encourager l’innovation dans les zones rurales.
La rencontre entre M. Cherfa et M. Kotaro s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération Sud-Est, portée par des intérêts communs en matière de sécurité alimentaire, de développement durable et de création d’emplois qualifiés dans les filières agricoles et maritimes.
Ce dialogue bilatéral pourrait déboucher, dans les prochains mois, sur des programmes concrets de coopération technique et de formation, ainsi que sur des projets pilotes conjoints dans des zones agricoles prioritaires.