Eco 7Actualités Economie 

L’Algérie affine sa stratégie industrielle dans le secteur automobile

Suite au Conseil des ministres présidé par le président Tebboune, l’Algérie confirme sa volonté de bâtir une véritable industrie mécanique nationale. Parmi les mesures clés figure la centralisation au niveau du Conseil des ministres des agréments pour la fabrication et l’importation de véhicules, ouvrant potentiellement la voie à des incitations et à un contrôle renforcé.

L’objectif stratégique est d’établir une industrie mécanique émergente, avec une contribution visée d’au moins 12 % au PIB, en s’appuyant sur un tissu solide de sous-traitance locale. L’implication des entreprises nationales dans tous les segments de la chaîne de valeur automobile est désormais une condition essentielle à l’approbation des projets.

Plusieurs groupes ont déjà validé leurs projets, tels que Stellantis (Fiat) à Tafraoui, Hyundai avec un démarrage accéléré prévu pour fin 2026, et Jetour (Chery) à Batna. D’autres acteurs comme JAC, BAIC, Great Wall, Omoda & Jaeko, et Volkswagen sont en phase d’études ou de négociations.

Parallèlement, la structuration d’un réseau national de fabricants de pièces détachées est en cours pour renforcer l’autonomie du secteur et augmenter l’intégration locale. Cette stratégie globale est confirmée par le ministre de l’Industrie, qui met en avant l’engagement croissant des entreprises algériennes dans la fabrication de composants automobiles.

Articles relatifs

Leave a Comment