Renforcement des relations algéro-slovènes : Azouz Nasri reçoit l’ambassadrice Urska Kramburger Mendak
Le président du Conseil de la nation, M. Azouz Nasri, a reçu mardi à Alger l’ambassadrice de la République de Slovénie en Algérie, Mme Urska Kramburger Mendak, dans le cadre d’une visite de courtoisie visant à consolider les liens bilatéraux, a indiqué un communiqué du Conseil.
Cette rencontre a permis de réaffirmer la solidité des relations algéro-slovènes, fondées sur le respect mutuel et une convergence de vues sur plusieurs questions régionales et internationales, notamment celles liées à la paix, à la sécurité, au développement durable et aux changements climatiques.
À cette occasion, M. Nasri a souligné l’importance de renforcer davantage les relations bilatérales, en s’appuyant sur la volonté politique commune des présidents Abdelmadjid Tebboune et Natasa Pirc Musar, désireux de relever ensemble les défis imposés par le contexte international actuel. Il a également mis en avant le rôle central de la diplomatie parlementaire dans le renforcement de la coopération entre les deux pays.
M. Nasri a présenté les grandes lignes des réformes engagées par l’Algérie, notamment après l’adoption de la nouvelle loi sur l’investissement, soulignant l’ouverture du pays à des partenariats sérieux et équilibrés avec les pays de l’Union européenne, dont la Slovénie, saluée pour sa stabilité institutionnelle et son développement technologique.
Les deux parties ont exprimé leur volonté commune d’ériger un partenariat stratégique fondé sur la diversification des domaines de coopération. Elles ont identifié plusieurs secteurs d’intérêt mutuel, tels que les énergies renouvelables, l’innovation, la transformation numérique, le commerce et l’industrie pharmaceutique.
Mme Kramburger Mendak a, de son côté, salué la position stratégique de l’Algérie à l’échelle régionale et internationale. Elle a exprimé l’intérêt de son pays à intensifier les échanges parlementaires et culturels et à élargir les domaines de coopération bilatérale.
Au plan international, les deux parties ont mis en avant la convergence de leurs positions, notamment au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Elles ont également réaffirmé la nécessité de mettre un terme aux massacres commis contre le peuple palestinien et de soutenir la création d’un État palestinien souverain et membre à part entière des Nations unies.
Enfin, elles ont souligné l’importance de privilégier les solutions pacifiques et négociées aux conflits, dans le respect de la souveraineté des États, en vue de garantir la paix, la stabilité et le développement durable pour tous.
