Coup d’envoi du baccalauréat 2025 : le ministre de l’Éducation souligne une « dimension quasi sacrée »
Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a lancé officiellement ce dimanche les épreuves du baccalauréat 2025, lors d’une visite au lycée El Idrissi à Alger. Un moment solennel pour des centaines de milliers de candidats à travers le pays, marquant le début d’une échéance déterminante dans leur parcours académique.
Lors de la conférence de presse tenue à l’issue de sa visite, le ministre a mis en exergue l’importance sociétale de cet examen, qu’il a qualifié de « véritable rituel national », soulignant même une « dimension quasi sacrée » que lui accorde la société algérienne. Il a rappelé que le baccalauréat ne représente pas uniquement un enjeu pédagogique, mais aussi un symbole d’espoir, d’ascension sociale et d’effort collectif.
Une mobilisation multisectorielle
Pour garantir le bon déroulement des épreuves, l’État a mobilisé d’importants moyens humains, logistiques et technologiques. Le ministre a salué l’implication des différents secteurs publics dans la mise en œuvre du dispositif d’organisation, citant notamment les ministères de la Jeunesse et des Sports, des Affaires religieuses, ainsi que les forces de sécurité, dont l’engagement assure la sérénité et la régularité du processus.
Il a également tenu à remercier les enseignants, les encadreurs, les surveillants et les correcteurs, qui œuvrent avec professionnalisme à la réussite de cet événement éducatif d’envergure.
Annonce des résultats : pas de date précise
Interrogé sur la date de publication des résultats du BEM et du baccalauréat, Mohamed Seghir Saâdaoui a indiqué qu’aucune date fixe n’est encore retenue, la priorité étant donnée au travail rigoureux des commissions de correction. Il a toutefois assuré que les résultats seront communiqués dans les meilleurs délais dès la fin des corrections, et a appelé à faire confiance aux équipes mobilisées pour cette phase décisive.
Un examen sous haute vigilance
Dans un contexte marqué par les enjeux de transparence et de lutte contre la fraude, le ministre a réaffirmé l’engagement des autorités à préserver l’intégrité du baccalauréat, avec un dispositif de surveillance renforcé dans tous les centres d’examen et un encadrement strict des communications numériques.
Ce baccalauréat 2025 s’annonce ainsi comme un test non seulement pour les élèves, mais aussi pour le système éducatif dans son ensemble, qui entend maintenir sa crédibilité et sa rigueur tout en plaçant l’élève au cœur de ses préoccupations.