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Clôture réussie de la 2e édition de l’Oscar du Petit Secouriste à Tunis : l’enfance mise à l’honneur, l’Algérie primée

Le rideau est tombé sur la deuxième édition du Festival « Oscar du Petit Secouriste » des courts-métrages de premiers secours, organisée au théâtre municipal de Tunis. Un événement unique en son genre à l’échelle mondiale, qui a su gagner en maturité et en qualité, tant dans la forme que dans le fond des œuvres présentées.

Portée par l’ambition de sensibiliser les plus jeunes aux gestes de premiers secours et aux valeurs citoyennes, cette édition a mis en lumière des thématiques variées, allant de la protection de l’environnement à la lutte contre le harcèlement et les violences familiales, en passant par l’amour du pays. Les courts-métrages ont également abordé la nécessité de soigner les esprits des enfants en les éloignant des pensées négatives et en renforçant leur résilience.

Présidée par le comédien tunisien Salah Mseddek, la prestigieuse jury comprenait des personnalités du monde éducatif, humanitaire et culturel issues de plusieurs pays arabes, dont l’Algérie, l’Égypte, l’Irak et la Tunisie. Tous ont salué l’implication des enfants, considérés comme les véritables lauréats de ce rendez-vous artistique et éducatif.

L’Algérie distinguée pour son message patriotique

Parmi les moments forts de cette édition figure la distinction du film « Fash-hadou », présenté par la roseraie Atlas School d’Annaba. Représentant l’Algérie, ce court-métrage a remporté le prix de la meilleure intrigue dramatique pour son traitement sensible et symbolique de la transmission du patriotisme aux enfants. Le scénario, signé Hajar Hemlawi, met en scène un enfant influencé par l’attitude de son père, découvrant l’amour de la patrie à travers des gestes simples mais significatifs.

Deux grands vainqueurs : « La barbe de mon grand-père » et « Et ensuite »

Dans la catégorie des établissements scolaires, c’est le film « La barbe de mon grand-père » de l’école Al Maraya qui a décroché l’Oscar du meilleur court-métrage. L’œuvre aborde avec audace le fléau du harcèlement des enfants, à travers une métaphore enfantine autour d’une sucrerie populaire. Du côté des jardins d’enfants, c’est le film « Et ensuite » de Cour de Récré qui a été couronné, pour sa mise en scène artistique du harcèlement scolaire et son message fort contre ce phénomène.

Un palmarès riche et engagé

Plusieurs autres œuvres ont été distinguées, parmi elles :

  • « Une poignée de terre » (Académie Al-Bustan) : meilleur scénario
  • « Halma » (Roûda Jannat El Asafir) : meilleure idée
  • « Ya Khadra » (Tayba) : meilleur message
  • « Diagnostic » (Coclico) : meilleure portée sociale
  • « Racines » (Baraem Ez-Zahra) : meilleure performance
  • « Même souffle, même terre » (École Snoufer) : meilleure idée
  • « Un souffle de patrie » (Iqra wa Irtaqi) : meilleur message

Un hommage émouvant à la cause palestinienne

Le spectacle d’ouverture, proposé par les élèves de l’école Snoufer, a donné le ton avec une chorégraphie patriotique saluée par le public. Mais c’est le numéro de clôture intitulé « Al-Quds », présenté par les enfants de Atlas School (Algérie), qui a suscité une vive émotion. Véritable hommage aux enfants de Gaza et de Palestine, la prestation a été ovationnée, le public se levant pour saluer ce message de paix et de solidarité.

La présidente de l’association organisatrice, Mme Houda El-Badawi, s’est félicitée du succès de cette édition, affirmant que l’enfance reste au cœur de l’événement et que les prochaines éditions porteront encore plus haut les valeurs d’humanité, de créativité et d’engagement citoyen.

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