Déclarations du Président de la République lors de la rencontre avec les opérateurs économiques :
- Cette rencontre est capitale et deviendra annuelle, si Dieu le veut. Nous avons tourné la page du premier mandat, avec ses espoirs et ses douleurs causées par la pandémie de Covid-19.
- Nous entamons le second mandat avec l’espoir commun d’élever notre pays au rang des économies émergentes.
- Nous devons tous nous mobiliser, ici comme à l’étranger, pour atteindre un PIB de 400 milliards de dollars d’ici fin 2027.
- 13 700 projets d’investissement ont été enregistrés, pour une valeur de 6 000 milliards de dinars dans le secteur économique.
- Je vous demande un élan fort et vous remercie pour vos efforts.
- Le développement passe par l’augmentation de la part de l’industrie dans le PIB à hauteur de 13 à 14 %.
- L’ère d’ALGEX est terminée. Elle ne fera plus obstacle à vos projets.
- Il faut créer un nouveau climat industriel et une nouvelle génération d’hommes d’affaires, pour tourner la page sombre de la corruption et des détournements.
- Il est impératif de faire confiance à la jeunesse algérienne et à ses start-ups, propres de toute corruption et porteuses de réalisations remarquables.
- Ceux qui prétendent craindre la prison pour justifier leur inaction pensent comme les corrompus.
- L’argent volé à l’Algérie est devenu un outil de protection pour ceux qui ont fui à l’étranger après avoir saboté le pays.
- Une dynamique économique vertueuse a permis de passer de la surfacturation à la rationalisation des importations.
- Exporter les dattes algériennes à 40 dinars est un crime contre l’économie nationale.
- Les exportateurs doivent créer une instance dédiée à l’exportation pour encadrer leurs opérations et instaurer la transparence.
- Certains opérateurs se spécialisent dans la fraude et les failles du marché et du système d’importation.
- L’État ne spécule pas sur les terrains à usage économique, elle facilite leur accès pour concrétiser les projets.
- Il faut libérer l’initiative d’investissement et bien comprendre le rôle du guichet unique et les prérogatives de l’Agence de Promotion de l’Investissement (API).
- Il faut sortir l’API de la contradiction où elle se trouve : elle enregistre des milliers de projets mais les terrains nécessaires ne sont pas disponibles.
- Le guichet unique est la solution fondamentale au problème du foncier industriel, ce n’est pas le rôle de l’API de le résoudre seule.
- Ce qui freine le pays, ce sont les spéculations et les fraudes légales.
- Il est honteux que le président soit obligé de parler du prix de la pomme de terre. Personne ne me forcera à l’importer, il faut maîtriser ses prix.
- Certains nous critiquent à l’étranger sans disposer de nos chiffres économiques dans la région méditerranéenne.
- Certains veulent toujours voir l’Algérie en noir… Nous n’avons pas de remède pour eux.
- Si les institutions financières internationales avaient détecté la moindre faille dans nos chiffres, elles auraient été les premières à nous critiquer.
- Cette année, nous avons économisé 1,2 milliard de dollars et atteint un taux d’autosuffisance de 81 % en blé dur.
- Nos jeunes talents sont attirés — voire « volés » — à l’étranger pour priver l’Algérie de leur contribution.
- Le gouvernement doit créer deux instances avant fin mai : une pour réguler l’importation, une autre pour l’exportation.
- Je vous exhorte à créer vos propres banques pour renforcer votre présence dans l’administration.
- Il y a d’énormes sommes d’argent cachées… Investissez-les dans la création de banques privées.
- Ceux qui veulent lancer des entreprises dans le transport maritime sont les bienvenus.
- D’ici la fin de l’année, le chemin de fer atteindra la wilaya de Béchar pour le transport du fer et de l’acier.
- L’Algérie produit 41 millions de tonnes de ciment par an. Il faut revoir l’organisation des exportations.
- L’État est en train de réformer ses structures, et vous aussi devez réformer les vôtres.
- Malgré ALGEX et ses « dinosaures », nous avons réussi à exporter pour 7 milliards de dollars hors hydrocarbures, mais il y a eu un léger recul dû à des circonstances objectives.
- Les pays européens sont des partenaires. Ils ont accepté l’idée de revoir l’accord d’association. Nous ne demandons pas l’impossible, vous êtes partie prenante de cette révision.
- Avant le Hirak béni, nous importions pour 60 milliards de dollars. Aujourd’hui, nous avons réduit structurellement cette facture à 40 milliards et comptons la diminuer encore.
- Nous tiendrons responsables ceux qui importent des produits disponibles en Algérie et stockés dans nos entrepôts.
- Les facilités d’octroi de visas aux étrangers vont jusqu’à la délivrance à l’aéroport… Que veut-on de plus ?
- Le tourisme est un domaine ouvert à l’investissement libre pour ceux qui le souhaitent.
- Je vous demande de renforcer votre patriotisme économique pour faire avancer notre économie.
