DES RETRAITÉS DÉPOUILLÉS DE LEURS SALAIRES !
LE SYSTÈME BANCAIRE DES RETRAITS PAR CARTE CCP DÉFICITAIRE.
Le phénomène des chaînes interminables et d’absence de liquidités au niveau des bureaux de poste, contraint les retraités détenteurs de la carte Dahabia, de se rabattre sur les guichets à billets des banques pour retirer leur pension-retraite mensuelle.Malheureusement, il n’y a pas toujours satisfaction !
Chaque mois, au niveau de la wilaya de Annaba uniquement, des dizaines de retraités des deux sexes se font avoir au niveau des guichets à billets de certaines banques, au système informatique obsolète ou relevant des dysfonctionnements avec le système postal.En effet, il suffit d’une mauvaise manipulation digitale, qui engendre une erreur tactile, pour que la carte Dahabia soit systématiquement retenue.En la retirant, le pauvre retraité consulte son avoir, et constate que la somme qu’il devait retirer a disparu de son compte.Au bureau de poste, on lui demande de patienter 48 heures.Si à l’expiration de ce délai, la somme retenue par le système bancaire n’a pas été restituée, le ou la retraitée doit formuler une réclamation sur imprimé spécial, libellée de timbres d’une valeur de 100 dinars auprès d’Algérie poste, et attendre indéfiniment.
Pourquoi ce parcours du combattant réservé à une frange de notre population, dont la majorité n’a plus de vision, ni de force pour se mouvoir à pied d’un endroit à l’autre, et encore moins de se déplacer et subir les frais de déplacement du domicile au bureau de poste ?Le plus grave, c’est que la majorité de ces retraités malchanceux, n’ont pas d’autre ressource de survie que le modeste montant de leur retraite, et qu’ils doivent mendier ou vivre à crédit durant un mois, et parfois plus, pour que leur salaire retenu leur soit reversé.Pourtant, en entendant nos mentors du pouvoir, le phénomène bureaucratique est en voie de disparition complètement.
Cette grande lacune qui porte un énorme préjudice aux retraités, se doit d’attirer l’attention des banques et de la Direction Générale d’Algérie poste, afin d’accorder leurs systèmes informatiques, pour que le préjudice subi par le client dès unes et de l’autre, soit résolu sur place, et non dans 48 heures ou un mois.Il est donc nécessaire et impérieux, voire vital que l’administration des banques et des postes accordent leurs violons dans les meilleurs délais.