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Guelma / 65ème anniversaire des essais nucléaires, au Sahara Algérien : Les directions des moudjahidines et de la culture marquent l’événement

Par : SAlah CHIAHI

À  l’occasion du 65 ème anniversaire des essais d’explosions nucléaires exécutés par l’armée coloniale française, le 13 février 1960 , au Sahara Algérien, dans la région de Reggane, la direction des moudjahidines et celle de la culture et des arts ont organisé conjointement, avec la collaboration de l’association « Histore et monuments archéologiques », une conférence historique animée par le professeur Abdallah Bencheikh ; chercheur en Histoire. Initiée sous l’égide de Mme le wali , la manifestation qui a regroupé universitaires, professeurs et membres de la famille révolutionnaire et a eu pour cadre de déroulement la salle des conférences de la direction de la culture et des arts, a été présidée par M. Hocine Meliani ; Inspecteur Général de la wilaya ; représentant personnel de Mme le wali retenue par d’autres obligations. Après le discours de circonstance du directeur des moudjahidines et l’allocution d’ouverture du Président de séance, la rencontre a été entamée par la projection d’un court métrage documentaire sur les effets destructeurs des essais d’explosions nucléaires et chimiques exécutés par les hordes coloniales, en terre algérienne. Abordant le sujet, le conférencier qui a établi un plaidoyer expansif traitant le colonialisme d’entreprise criminelle contre l’humanité et l’environnement, exterminant les êtres humains, les animaux et la végétation, a retracé les péripéties de cet événement tragique dont les habitants, 65 ans après continuent de subir les conséquences les plus affreuses .Il a cité, à ce propos le nombre considérable de citoyens dépassant le millier; atteints de divers handicaps, cécité, effets de radiation et maladies incurables sans compter  les dommages environnemaux causés par ces explosions cinq fois plus puissantes que la bombe larguée sur Hiroshima, au Japon. L’intervenant a, en outre souligné que des enfants continuent de naître avec des handicaps ; résultante de l’utilisation d’armes nucléaires incapacitantes à  destruction massive dont les effets restent catalogués comme des actes barbares qualifiés de crimes coloniaux imprescriptibles contre l’humanité et l’environnement naturel. M. Bencheikh a saisi cette occasion pour fustiger la législation de l’ancienne puissance coloniale qui n’apporte aucune approche utile favorable aux victimes algériennes , en matière de réparation et d’indemnisation. En tout état de cause ,la mémoire reste l’ennemi de l’oubli et pour que nul n’oublie le combat doit continuer. 

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