SOUK-AHRAS / Yennayer 2975 : Une halte qui symbolise l’identité
Par : LAYACHI GOUASMIA
À l’instar de toutes les villes d’Algérie, les habitants de la wilaya de Souk-Ahras ont parfaitement célébré samedi 11 janvier 2025, les festivités de « YENNAYER 2975 » dans un climat de joie, de fierté et d’appartenance à cette civilisation. Les directions de la culture et du tourisme, de la jeunesse et des sports, la chambre de l’artisanat et des métiers, bibliothèque de lecture publique et associations locales activant dans ce domaine ont présenté au public, un programme exclusivement préparé pour être concrétisé à l’occasion de ce rendez-vous ancestral. La fête a été entamé officiellement à partir de la maison de culture « Tahar Ouattar », pour qu’il se poursuit au complexe sportif Badji Mokhtar, où le wali M. ZINAI Abdelkrim a donné le coup d’envoi du championnat national scolaire des sports collectifs de l’exercice (2025), dont les opérations de détections des jeunes talents et la distribution des équipements ont été faites au cours des derniers mois de l’année (2024). La suite de la journée a été marquée par des exhibitions folkloriques, artistiques, et autres expositions mettant en avant le patrimoine et le savoir-faire de toute une région appelée anciennement « Taghaste ». Ce rendez-vous qui a rallumé la scène culturelle de la wilaya, a été marquée par des lectures historiques et scientifiques illustrant dans leur globalité ; les « Traditions Amazighs » et leur ancrage dans la société algérienne. Pour Mme Abla Lamamria présidente de l’association El Wissal Thakafi : « La vivification de cette occasion, vise à faire découvrir aux générations futures, leurs racines, le patrimoine et la civilisation de la nation ». Concernant les habitudes des habitants de la wilaya de Souk-Ahras ; la veille du jour de l’an Amazigh, les familles préparent des plats de couscous ou berkoukes, accompagnés de légumes et de viande en majorité blanche, également du « Gharaief », « S’fenj », « Mbarjettes » et « Rfis », rehaussés généralement par un thé à la menthe ou autres boissons fabriquées à la maison, pour « bien s’accrocher et préserver la culture des ancêtres »,
