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Allocation des budgets des établissements publics de santé : Le ministère adopte de nouvelles normes

Le ministère de la Santé a récemment pris une mesure importante en adoptant de nouvelles normes pour la gestion des budgets alloués aux établissements sanitaires publics, aux établissements publics de formation dans le domaine de la santé, ainsi qu’à d’autres entités sous sa tutelle. Cette initiative vise à renforcer la rationalisation des dépenses publiques et à assurer une gestion plus transparente des ressources financières.

Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a signé le 26 décembre 2024 une décision formalisant l’établissement de ces normes. Ces dernières ont pour objectif de structurer et de contrôler de manière plus précise l’allocation et l’utilisation des budgets dans le secteur de la santé, en mettant l’accent sur une gestion responsable et bien définie. La décision a immédiatement été mise en application, et une réunion de suivi a eu lieu en visioconférence le jeudi suivant, réunissant les Directeurs régionaux, les Directeurs des établissements de santé publique, les cadres des établissements sous tutelle, ainsi que les responsables des établissements publics de formation et les cadres centraux du ministère.

Les nouvelles normes visent à optimiser la gestion des ressources financières en alignant les dépenses avec les priorités stratégiques du secteur de la santé. Le ministère cherche à mieux contrôler les flux financiers, en se basant sur des objectifs précis validés par les instances consultatives de chaque établissement. Selon le communiqué du ministère, cette démarche devrait permettre une gestion plus transparente et plus efficace des budgets, tout en garantissant la conformité avec les objectifs de chaque établissement.

Les critères d’allocation du budget 2025

Durant la réunion, un exposé a été présenté sur les normes qui guideront l’allocation des budgets pour l’année 2025. Ces critères ont été définis en prenant en compte des aspects techniques et administratifs essentiels. Les établissements de santé doivent désormais élaborer un programme de travail annuel détaillé, qui doit être accompagné d’une évaluation régulière de l’avancement des activités. Cette évaluation doit couvrir les activités médicales, préventives et de gestion, et doit être validée par le conseil scientifique ou administratif de chaque établissement.

Une autre exigence clé de cette décision concerne la planification des dépenses. Les établissements sont désormais tenus de définir clairement leurs besoins en fonction des activités prévues pour l’année à venir, notamment les coûts relatifs aux salaires, aux primes, aux compensations pour promotions, ainsi qu’aux salaires des médecins résidents, internes et externes. La gestion des besoins en matière de restauration des malades et des permanences des employés fait également partie des critères à définir.

Rationalisation des dépenses et gestion des stocks

Dans le cadre de cette réforme, les établissements doivent également se concentrer sur la gestion efficace des stocks de médicaments et de vaccins. Les besoins en matériel médical, ainsi que les coûts associés à la maintenance des équipements, doivent être planifiés à l’avance pour garantir une gestion optimale des ressources. Le ministère insiste sur l’importance d’établir un plan prévisionnel des dépenses, en fonction des besoins anticipés, afin d’éviter les gaspillages et de promouvoir une approche plus rationnelle.

Les établissements de formation en santé, quant à eux, devront respecter des normes similaires, en veillant à bien définir les montants financiers nécessaires pour couvrir les salaires des formateurs et des autres employés. Ils devront également prévoir les bourses pour les stagiaires et s’assurer que l’acquisition de nouveaux véhicules de service soit justifiée par l’état actuel du parc existant, aussi bien pour les établissements de santé que pour les structures de formation.

En matière de gestion des ressources énergétiques, le ministère met également l’accent sur la nécessité de rationaliser la consommation d’énergie dans toutes les structures sous tutelle.

Conclusion

Avec ces nouvelles normes, le ministère de la Santé entend non seulement rationaliser les dépenses publiques, mais aussi instaurer une plus grande transparence dans la gestion des fonds alloués à ses différents établissements. Ces mesures devraient permettre de garantir une allocation plus efficace des ressources, en vue d’améliorer la qualité des services de santé fournis aux citoyens, tout en contribuant à une meilleure gouvernance et à une gestion plus prévoyante des finances publiques dans le secteur de la santé.

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