Diversification des financements nécessaire concernant les Startups
Par : Amani H.
Lors d’un forum à Alger, la Secrétaire générale du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Nassila Arhab, a souligné la nécessité pour les startups algériennes d’explorer de nouveaux mécanismes de financement. Elle a mis en évidence l’importance de diversifier les sources de financement au-delà du Fonds national des startups (ASF), qui, depuis sa création en 2020, reste l’unique organisme de financement des startups en Algérie.
Bien que l’ASF ait accompli un travail notable, Arhab a estimé que la structure actuelle et l’écosystème des startups restent insuffisants. Elle a donc plaidé pour l’inclusion des fonds d’investissement publics et privés afin de répondre à la forte demande de financement des startups. Par ailleurs, elle a insisté sur le rôle crucial de l’ASF dans l’accompagnement spécialisé et l’orientation des financements vers des projets à forte valeur.
Le ministre de l’Économie du savoir, des startups et des microentreprises, Noureddine Ouaddah, a exprimé, via téléconférence, l’importance de faire entrer l’écosystème des startups dans une phase d’accélération. Cette évolution requiert l’implication de tous les acteurs, y compris le secteur privé, afin de construire un écosystème plus performant ayant un impact positif sur l’économie nationale.
Abdelouahab Gaoua, président du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN), a quant à lui mis en avant le potentiel des startups pour contribuer de manière significative au PIB, en citant l’exemple de pays industrialisés où cette contribution atteint 60 %. En Algérie, elle représente environ 20 %, ce qui constitue une véritable opportunité pour les investisseurs d’engager des fonds dans les startups et micro-entreprises afin de stimuler la croissance économique. Il a également souligné l’importance des entreprises locales dans le domaine de la numérisation pour assurer la souveraineté numérique et garantir une croissance durable, tout en plaçant l’Algérie à l’avant-garde de la transformation numérique mondiale.
