SOUK-AHRAS / Trafic de psychotropes : Un deuxième médecin arrêté en un mois pour délivrance de fausses ordonnances médicales
Par : LAYACHI GOUASMIA
Après environ un mois, d’une première opération réussie où les services de la deuxième sécurité urbaine relevant de la sûreté de la wilaya souk-ahras, ont arrêté quatre (4) individus dont un médecin et pharmacien fausseurs de prescriptions médicales, en vu d’obtenir des comprimés psychotropes dans le but de les promettre au milieu des jeunes, la cellule de communication de la-dite institution a publié mardi 12 novembre 2024 un communiqué, selon lequel a indiqué que « Dans le cadre de lutte contre tous les fléaux sociaux, plus précisément le phénomène de la promotion de substances psychotropes, les forces de police de la 2e sécurité urbaine, ont démantelé un groupe de malfaiteurs, dont un médecin spécialisé dans la délivrance des fausses ordonnances et pharmacien (impliqué dans la première affaire).
Le plan de captage des suspects s’est appuyé sur des opérations de recherche et d’enquête, qui ont abouti à l’arrestation d’un quadragénaire en possession de 120 comprimés psychotropes et de deux ordonnances fictives, délivrées par un médecin généraliste au cours du même mois, et ce, dans le but de faciliter l’achat de ce produit interdit de vente sans autorisation.
L’enquête a révélé que : le narcotrafiquant avait obtenu la quantité par le biais d’un pharmacien mêlé dans la première affaire, qui a été traité au cours du mois de septembre de l’année en cours.
L’opération a également permis la saisie dans la même pharmacie, deux fausses ordonnances médicales aux noms de deux femmes, délivrées par le médecin qui a été impliqué dans la première affaire. Les investigations des éléments de la sûreté ont résulté : que le médecin en coordination avec le pharmacien précité avait l’habitude de délivrer des ordonnances fictives à ses « clients » pour leur permettre l’obtention de substances psychotropes, en contre partie d’une somme d’argent. Après l’achèvement d’un dossier judiciaire, les mis en cause ont été déférés devant le procureur du tribunal de Souk Ahras, où des jugements de placement sous contrôle judiciaire et mandat de détention ont été prononcées à leur encontre.