Lutte contre la commercialisation illégale des produits du tabac : un phénomène à contrôler
Par : Amani H.
Ce mercredi matin, à Alger, un plaidoyer a été lancé en faveur d’une meilleure régulation de la commercialisation illicite des produits tabagiques, un phénomène en constante expansion, qui représente un double danger : d’une part pour la santé publique, et d’autre part pour les finances publiques. Lors d’une Journée d’étude et de sensibilisation, Abdelouahab Harkas, directeur du commerce de la Wilaya d’Alger, a souligné que cette pratique engendre une véritable anarchie, une situation intenable qui nécessite une application stricte de la loi ainsi que la mise en place de nouveaux textes législatifs pour éradiquer ces activités illégales.
En termes de statistiques, Djouada Mohamed, représentant du Centre national du registre du commerce, a précisé qu’au 31 octobre dernier, 48 opérateurs économiques étaient enregistrés dans l’industrie des produits tabagiques, tandis que 112 autres entreprises sont impliquées dans la collecte, le traitement et la distribution de tabac brut.
Par ailleurs, trois arrêtés interministériels publiés dans le Journal officiel n°46 ont fixé les prix des produits tabagiques (cigarettes et tabac à priser) fabriqués par les sociétés United Tobacco Company (UTC), la société Algéro-émiratie (Staem) et British American Tobacco (BAT). Ces textes, signés par les ministres des Finances, Laaziz Faid, et du Commerce, Tayeb Zitouni, déterminent les prix applicables à ces produits en vertu du décret exécutif du 18 octobre 2004, modifié et complété. Ces prix seront désormais uniformément appliqués sur tout le territoire national.