Annaba : Commémoration des évènements du 17 octobre 1961 à la Faculté des sciences humaines et sociales
Par : La rédaction
La Faculté des sciences humaines et sociales de l’Université Badji
Mokhtar d’Annaba organise aujourd’hui, une manifestation à
l’occasion de la commémoration des évènements du 17 octobre 1961.
Sur sa page officielle, la faculté a annoncé que l’événement se
tiendra dans la salle A2, au profit des étudiants. Cette rencontre se
déroulera en présence d’experts pour évoquer le 63e anniversaire de
la journée de l’émigration du 17 octobre 1961, sous le slogan « Fierté
d’appartenance et chemin de fidélité ».
Le programme de la manifestation et de la journée d’études
consacrée à la commémoration de la journée nationale de
l’émigration prévoit, après les cérémonies d’ouverture et un discours
de la doyenne de la faculté, des interventions significatives mettant
en lumière cet événement historique. Le Dr Fateh Boufrouk,
président de la journée d’études, prendra la parole en premier.
Ensuite, une session scientifique sera présidée par le professeur Dr
Rouabhi Layachi, suivie d’une intervention du Dr Bak Mohammed sur
le thème « Le rôle politique des travailleurs émigrés en France 1919-
1961″, de l’Université Badji Mokhtar d’Annaba.
S’ensuivra l’intervention du professeur Dr Cherfi Mohammed
intitulée « Le rôle du FLN dans les manifestations du 17 octobre
1961″, également de l’Université Badji Mokhtar d’Annaba. D’autres
interventions sont prévues, dont celle du Dr Fengour Ahmed sur « Le
martyr oublié en terre d’exil », de l’Université 20 Août 1955 de Skikda.
La journée inclura également une exposition de livres historiques, des
chants patriotiques et des lectures poétiques.
L’Algérie célèbre aujourd’hui la journée nationale de l’émigration,
marquant le 63e anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961
à Paris, un événement tragique révélateur de la brutalité du
colonialisme français et des pratiques criminelles qui lui sont
associées. Cet événement a également témoigné de la solidarité des
Algériens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Par ailleurs, une minute de silence a été officiellement instaurée
chaque année à travers le pays, en mémoire des victimes des
massacres du 17 octobre 1961, par décision du président de la
République, Abdelmadjid Tebboune. Cette décision rappelle les
atrocités commises par le colonialisme à l’encontre du peuple
algérien et souligne que les sacrifices des martyrs tombés ce « mardi
noir » demeurent une référence forte, illustrant le lien indéfectible
des Algériens de la diaspora avec leur patrie et leur lutte incessante
pour défendre leur terre, leur identité et l’unité de la nation.
