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Lancement des travaux du premier atelier national sur l’actualisation de la liste indicative des biens culturels matériels à inscrire sur la liste de l’UNESCO

Par : La rédaction

La Ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji a
présidé, lundi à Alger, l’ouverture du premier atelier national sur
la mise à jour de la liste indicative des biens culturels matériels
à inclure sur la liste du patrimoine culturel mondial de
l’UNESCO et ce dans le cadre des efforts visant la sauvegarde
du patrimoine national matériel et la promotion de sa valeur à
l’échelle internationale.
Lors de cette occasion, Mme Mouloudji a déclaré que « cet
atelier s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat visant la
sauvegarde de notre patrimoine national matériel et la
promotion de sa valeur à l’échelle internationale à travers son
inscription sur la liste du patrimoine culturel mondial de
l’UNESCO », soulignant l’engagement continu de son secteur à
« protéger et à valoriser notre patrimoine national, en insistant
sur son rôle majeur dans notre identité et le renforcement de
notre place culturelle sur la scène internationale, conformément
aux directives sages du président de la République, M.
Abdelmadjid Tebboune, qui accorde une attention particulière à
la préservation de notre patrimoine et de notre mémoire
nationale ».
Pour la Ministre, l’organisation de cet atelier constitue une
« étape stratégique vers l’inscription d’un plus grand nombre de
nos biens culturels nationaux matériels sur la liste du patrimoine
mondial » à travers « une série de mesures d’urgence,
notamment l’actualisation de la liste indicative actuellement enregistrée au nom de l’Algérie, comprenant six dossiers
seulement ».
« Nous procéderons aujourd’hui à l’actualisation et à
l’enrichissement de cette liste, sur la base des propositions des
experts (au nombre de douze pour le moment) », a-t-elle ajouté,
précisant que « ce nombre est appelé à augmenter en fonction
des résultats de cet atelier ».
Elle a fait savoir qu’un « calendrier précis a été établi pour
atteindre cet objectif », à travers « la formation et l’installation de
groupes de travail chargés de mettre en place un plan d’action
clair conforme aux normes internationales en vigueur auprès de
l’UNESCO ». Des experts et des représentants de différents
secteurs ont été conviés à contribuer à la proposition des
monuments et sites archéologiques à inscrire sur la liste du
patrimoine mondial, a-t-elle ajouté.
En outre, un « atelier international sera organisé en novembre
prochain, avec la participation d’experts de l’UNESCO, pour
préparer les dossiers et réviser la liste indicative afin de garantir
la soumission de dossiers solides et conformes aux normes
internationales », en sus de la préparation et la mise à jour des
dossiers de la liste indicative pour décembre 2024, afin de les
déposer auprès de l’UNESCO », a déclaré la ministre.
« Le secteur de la culture et des arts accueillera en 2025 des
experts désignés par l’UNESCO pour réaliser des évaluations
sur le terrain et rédiger des rapports d’évaluation concernant les
sites candidats », a fait savoir Mme Mouloudji, mettant l’accent
sur l’importance de « la conjugaison des efforts de toutes les
parties, dont les experts, les responsables et les représentants
de différents secteurs, en vue de réaliser les objectifs

escomptés pour ce projet au vu de son impact stratégique pour
garantir la protection de notre riche patrimoine d’une part, et
l’inscription de nos biens culturels sur la liste du patrimoine
mondial, d’autre part ».
Pour sa part, le directeur de la coopération et des échanges au
Ministère, Nassim Mohand Amer a passé en revue les
nouvelles mesures de l’UNESCO relatives à l’élaboration des
dossiers de classification et les principales clauses de la
Convention du patrimoine mondial de l’UNESCO de 1972, ainsi
que le concept de la liste préliminaire et son importance pour la
sauvegarde du patrimoine, outre les étapes pratiques pour
l’actualisation de l’inscription sur la liste préliminaire de
l’UNESCO.
Et de préciser que « la dernière mise à jour de la liste
préliminaire de l’Algérie remonte à il y a 22 ans, tandis que la
dernière inscription sur la liste date d’il y a 32 ans, à savoir celle
du site de la Casbah d’Alger ».
Cette rencontre à laquelle ont pris part le vice-président du
Conseil consultatif, scientifique et technique de la Convention
de l’UNESCO de 2001 sur la protection du patrimoine culturel
subaquatique, Toufik Hammoum, le membre de la commission
du patrimoine culturel immatériel de la convention 2023 de
l’UNESCO, Slimane Hachi, ainsi que des représentants de
divers secteurs de la sécurité, a été caractérisée par la mise en
place d’ateliers auxquels ont participé des professionnels du
patrimoine issus de divers instituts et établissements culturels
du Ministère.

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