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Vente de la devise étrangère sur la voie publique

Par : N.K

« L’ouverture des bureaux de change tarde à venir. Ce n’est pas facile de vendre de l’or et de la devise étrangère sur la voie publique. C’est un métier à risque. C’est pourquoi   les services de police interdisent cette vente», nous dira un cambiste ambulant que nous avons rencontré dans la rue Ibn Khaldoun. Cette grande et principale artère très fréquentée et qui se trouve dans le centre-ville est réputée pour la vente de la devise et de l’or. Des vieux, des jeunes et moins jeunes s’adonnent à longueur de journée à cette activité lucrative bien qu’elle soit interdite. A la question de savoir avec quel type de clientèle il traite, il nous répondra sans ambages : « Mes clients sont des touristes nationaux et tunisiens, des émigrés algériens, des citoyens désirant accomplir le pèlerinage ou la Omra aux Lieux Saints de l’Islam, des malades voulant se soigner à l’étranger ». « C’est vrai que la vente de la devise ou de l’or rapporte gros mais nous sommes réellement exposés au danger. C’est vrai qu’il y avait aussi plusieurs personnes qui ont fait l’objet d’arnaque par certains individus mais les doigts de la main ne se ressemblent pas. Cela fait plus de vingt ans que j’exerce ce métier avec honnêteté pour subvenir aux besoins de ma petite famille », a-t-il poursuivi avec fierté. Selon des sources non encore confirmées, l’ouverture des bureaux de change se fera au cours de l’année prochaine, ce qui permettra à de nombreux cambistes ambulants d’ouvrir leur propre bureau et d’exercer cette profession en toute légalité. « A quand l’ouverture des bureaux de change pour boucler une fois pour toutes la boucle? », s’est interrogé son « collègue ».

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