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Projet Baladna : un «pôle d’excellence et d’innovation» en devenir

Par : La rédaction

Alors que la première phase du mégaprojet de poudre de
lait a été lancée, les Qataris annoncent la mise en œuvre
d’un projet « pionnier » en Algérie. C’est la plus grande
usine laitière intégrée au monde avec un investissement
de 3,5 milliards de dollars.
Il est question d’un projet «stratégique» destiné à
métamorphoser le secteur de l’agriculture en Algérie qui
devrait passer dans les années à venir du statut
d’importateur de la poudre de lait à celui de l’exportateur. 
Et comme la réussite du projet reste tributaire de la
disponibilité des produits, comme tout projet industriel et
agricole dans le monde, le département de l’énergie
s’engage à assurer un approvisionnement régulier de
toutes les étapes de ce mégaprojet structurant.  C’est
d’ailleurs, dans ce sens, qu’une réunion a été tenue à
Alger, jeudi dernier, sous la coupe de Mohamed Arkab,
ministre de l’Énergie,  qui a réuni les hauts responsables
des sociétés énergétiques publiques Sonatrach, Sonelgaz
et Naftal, et le conseiller du conseil d’administration de la
Société Baladna, Ali El-Ali. Dans ce sens, Mohamed
Arkab affirme «la disponibilité de son secteur à travers la
Sonatrach, Sonelgaz et Naftal à accompagner la société
Baladna dans la concrétisation de ce projet important, en
fournissant l’énergie nécessaire (électricité, gaz et
produits pétroliers) en quantités requises à tous les stades
de la réalisation jusqu’à la phase de production», indique
le communiqué du ministère de l’Énergie, lit-on sur
l’Algérie Aujourd’hui. 

En fait, avec un coût d’énergie aussi faible en
comparaison avec d’autres régions dans le monde
conjugué avec un environnement favorable à l’élevage
des vaches laitières. D’après les techniciens de Baldana,
le projet en question s’érige en un véritable «pôle
d’excellence et d’innovation», selon le conseiller de
Baladna. «Ce désert se transformera en un pôle
d’excellence et d’innovation, abritant la plus grande ferme
verticale intégrée au monde, avec plus de 270 000 têtes
de vaches, produisant environ 1,7 milliard de litres de lait
par an. Nous utiliserons les dernières technologies,
l’automatisation agricole, les méthodes d’élevage des
vaches et l’industrie laitière, tout en adhérant aux normes
les plus élevées de qualité et de durabilité
environnementale », a-t-il déclaré à l’occasion de la
cérémonie de lancement de la première phase de ce
projet.
L’accélération de la réalisation de ce projet qui intervient
quatre mois après la signature de l’accord de partenariat
entre le fonds d’investissement et la Société Baladna et la
mobilisation de tous les moyens pour son succès reflètent
l’importance et l’intérêt stratégique de ce projet pour
l’économie nationale et pour le partenaire qatari qui
souhaite profiter de la situation qui prévaut en Algérie pour
stimuler sa politique d’internationalisation.
 
. En effet, la première étape de cette première phase de
ce mégaprojet, qui a été lancée mardi dernier, consiste en
la réalisation des travaux de forage qui visent à étudier la
nature des eaux souterraines afin de garantir la
conception optimale des puits, en garantissant la
durabilité des eaux souterraines et en les préservant au
profit du projet et des générations futures. « On utilisera
les technologies les plus modernes pour surveiller et

minimiser la consommation d’eau souterraine en intégrant
les données des stations météorologiques et des images
satellites », affirme-t-il.
 
Il s’agit donc de la préparation du terrain et de
l’implantation d’une exploitation agricole qui devrait fournir
des aliments pour les quatre fermes de vaches laitières
qui seront réalisées durant la deuxième phase de ce
projet. Pour ce qui est de la dernière et de l’ultime étape
de ce projet, elle consiste en la réalisation d’une usine de
production de la poudre de lait. 
Le président du conseil d’administration de la société
Ramez Al-Khayat avait déjà affirmé que le groupe Qatari
«mobilisera» tout son savoir-faire en matière d’innovation
pour réaliser ce projet. C’est un nouveau lien qui renforce
les liens de coopération et de collaboration entre les deux
pays, selon ce dernier.

Le lancement des premières étapes préliminaires de ce
projet stratégique pour l’entreprise, car nous lui
transférons notre expertise et notre leadership dans le
secteur de la production laitière, conformément à la vision
du gouvernement algérien d’atteindre l’autosuffisance.

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