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Finabi : ouverture de plusieurs agences bancaires en Algérie 

Le fondateur du cabinet Finabi conseil,  Chabane Assad, a précisé que « le nombre d’agences bancaires en Algérie à la fin 2023 a été de 1649 agences. 25 nouvelles agences ouvertes par le secteur bancaire l’année passée. Le secteur public a vu son réseau s’étoffer de 24 agences alors que le secteur privé n’a ouvert qu’une seule agence ».

Cette situation est « anormale surtout que la circulation fiduciaire hors banques galope avec une croissance de 8,6% à la fin 2023 atteignant le chiffre de 8.030,76 milliards de dinars (34% de la masse monétaire) ».

En 2024, «  elle a continué à augmenter avec un taux de croissance de 7,25% à la fin juin (8.613 milliards de dinars). En 2022, le réseau privé a perdu deux agences et cette année, une seule agence ouverte ». Certes, relève M. Assad,  «la digitalisation des transactions diminue le besoin d’un réseau d’agences physique important mais la taille critique est non atteinte en Algérie. Une densité d’une agence pour 26 690 habitants en 2023 contre 26 628 habitants en 2022 ».

Ce chiffre, estime le même responsable, demeure très loin des normes internationales ». La moyenne par rapport au nombre des habitants, dit-il, est de 1 agence/10.000 habitants, tandis qu’en Algérie cette moyenne est de 1 agence/26.000 habitants. En Tunisie, enchaîne M. Assad, le réseau d’agences bancaires s’est consolidé en passant de 1992 agences à 2031 à fin 2022, soit une agence pour 5 812 habitants contre une agence pour 5 906 habitants une année auparavant, lit-on sur La Patrie News. 

Pour mesurer le déficit en agences du secteur bancaire algérien, FINABI Conseil « a utilisé l’indicateur de performance des Ressources récoltées du secteur privé (entreprises privés et ménages)/Nombre d’agences ». Le cabinet précise avoir « sciemment négligé les ressources du secteur public économique car généralement logées dans le secteur bancaire public ». Ainsi, « les ressources récoltées du secteur privés sont de 8.941,25 milliards de dinars/1649 agences. Donc chaque agence (secteurs bancaires public et privé confondus) gère en moyenne 5,42 milliards de dinars de ressources financières privées».

Dans le détail, M. Assad précise que  « 5,90 milliards de dinars de ressources financières privées sont captées par agence bancaire du secteur bancaire public; et 5,26 milliards de dinars de ressources financières privées captées par agence bancaire du secteur bancaire privé ». Les banques publiques « sont plus performantes dans la récolte des ressources financières privées ».

Pour se hisser à la norme internationale, « le réseau bancaire algérien doit être constitué de 4 700 agences. En mettant comme hypothèse que chaque nouvelle agence créée va capter seulement 2,5 milliards de dinars supplémentaires (alors que la moyenne actuelle est de 5,42 milliards), la circulation fiduciaire hors banques baissera significativement ».

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