Des frappes sioniste détruisent un consulat iranien en Syrie
La redaction
Des frappes attribuées à Israël ont touché, lundi 1er avril, un quartier huppé de Damas, qui abrite également des ambassades et des bâtiments des Nations unies, détruisant le consulat iranien en Syrie. « L’ennemi israélien a lancé des frappes aériennes depuis le Golan syrien occupé, visant le consulat iranien à Damas », a affirmé le ministère de la défense syrien. Sur place, un correspondant de l’Agence France-Presse, a confirmé que le bâtiment annexe de l’ambassade d’Iran avait été rasé par la frappe. Le ministère des affaires étrangères iranien a condamné les frappes, qui ont tué huit personnes, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme .
Dans une déclaration retransmise par les médias iraniens, l’ambassadeur d’Iran a affirmé que l’annexe de l’ambassade avait été visée par « six missiles tirés par des jets F-35 ». Israël n’a pas revendiqué cette attaque sans précédent sur un bâtiment diplomatique iranien en Syrie. Le raid, qui a totalement détruit le consulat iranien, mitoyen de l’ambassade, a tué un commandant de la Force Al-Qods pour la Syrie et le Liban, le général Mohammad Reza Zahedi, ainsi que six autres membres des gardiens de la révolution. Elle intervient en dehors des frontières pour, selon Téhéran, aider les voisins de l’Iran et assurer la « stabilité » de la région contre les ingérences occidentales.
L’Iran réclame une « réponse » internationale
Depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, plusieurs « conseillers militaires » iraniens ont été tués en Syrie, dont le général Sadegh Omidzadeh, responsable du renseignement pour la Force Al-Qods dans ce pays, selon des médias iraniens. A la fin de décembre, le général de brigade Razi Moussavi, un important commandant de la Force Al-Qods, avait été tué dans un tir de missile au sud de Damas.
« Nous condamnons fermement cette attaque inacceptable contre la mission consulaire iranienne en Syrie », a déclaré le ministère des affaires étrangères russe, assurant que toute attaque contre un bâtiment diplomatique était « inacceptable ».
AFP
