«Desert Rose» triomphe au Festival du cinéma africain de Louxor
Le réalisateur algérien Oussama Benhassine a décroché le prix du jury dans la catégorie des courts métrages de fiction pour son œuvre «Desert Rose» lors du 13e Festival du cinéma africain de Louxor en Égypte, qui s’est déroulé du 9 au 15 février, selon les organisateurs.
Oussama Benhassine, qui est également le scénariste de «Desert Rose», a vu son film participer à la compétition aux côtés de six autres œuvres représentant plusieurs pays africains, notamment le Soudan, le Kenya, la Mauritanie, la Libye et l’Égypte. Produit en 2023 dans le cadre du soixantenaire de l’indépendance par le Centre algérien pour le développement du cinéma (CADC), «Desert Rose» a été présenté lors du 13e Festival du cinéma africain de Louxor en Égypte.
D’une durée de 26 minutes, «Desert Rose» revient sur les explosions nucléaires menées par la France coloniale dans le sud algérien et les désastres qu’elles ont causés aux habitants de ces régions ainsi qu’à leur environnement qui continue d’en subir, à ce jour, les conséquences, que le réalisateur dénonce dans son film avec force, rappelant les atrocités et les crimes commis par la colonisation française en Algérie.
D’autre part, la section des longs métrages (compétition officielle du festival) a vu la consécration du film soudanais, «Goodby Julia», réalisé par Mohamed Kordofani, alors que le prix du jury dans cette catégorie est revenu à la fois au film tunisien «Derrière les montagnes» et au long métrage égyptien «Vol 404».
Déroulée sous le slogan «L’Afrique de toutes les couleurs», la 13e édition de ce festival a honoré de grandes figures du cinéma égyptien, arabes et africaines, à l’instar de, l’actrice burkinabé Aye Keïta Yara, le producteur et distributeur égyptien Gaby Khoury, son compatriote, le réalisateur Khairy Beshara, et le réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud.
Créé en 2012 par la Fondation à but non lucratif «Jeunes artistes indépendants», le Festival du film africain de Louxor vise à encourager la coopération et la coproduction à l’echelle africaine.
APS
