Confidentiel : Visite secrète du chef de la CIA en Palestine occupée

Par: La rédaction

Les choses s’accélèrent dans les tractations marathoniennes en vue de l’obtention, à l’arraché, d’un cessez-le-feu à Gaza. Dans ce cadre précis, une visite inattendue mais significative a eu lieu ce vendredi en Palestine occupée. William Burns, le chef de la CIA, s’est discrètement rendu dans le pays pour des réunions hautement confidentielles avec le Premier ministre Benyamin Netanyahu et le chef du Mossad, David Barnea. C’est ce que nous apprenons de sources recoupées et crédibles Au cœur des discussions se trouvait la question épineuse de l’accord sur les prisonniers du mouvement de résistance Hamas, une préoccupation urgente alors que les négociations se poursuivent au Caire sans la participation directe d’Israël. Le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel est aussi au centre de ces discussions. Le monde entier rejette avec horreur le massacre programmé des civils palestiniens. Washington seule, malgré son droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU, ne peut continuer de s’opposer seule à la planète entière. D’autant que des désaccords profonds ont fini par apparaitre entre Joe Biden et Benyamin Netanyahu, après que ce dernier lui ait menti dans sa promesse donnée de permettre l’acheminement d’aides alimentaires d’urgence. Dans ce contexte, Ismail Haniyeh, chef du Bureau politique du Hamas, a réitéré la position de son organisation, affirmant que tout accord avec Israël devrait inclure un cessez-le-feu complet et le retrait des forces israéliennes de Gaza. Cette exigence précèderait toute discussion sur un échange de prisonniers, y compris la libération des prisonniers détenus par le mouvement de résistance Hamas. Pendant ce temps, le refus de Netanyahu d’envoyer une délégation israélienne aux pourparlers au Caire a suscité des réactions critiques, y compris parmi les familles des prisonniers détenus par le Hamas. Certains l’accusent de sacrifier ces prisonniers et menacent d’intensifier leurs actions de protestation. Le Hamas a affirmé de son côté qu’Israël avait accepté un cessez-le-feu de 42 jours mais sans engagement à mettre fin aux hostilités. Les négociations semblent donc être dans une impasse, avec des conditions divergentes entre les deux parties. Pendant ce temps, une source américaine a révélé que l’administration Biden travaillait sur un plan de « paix à long terme » entre Israël et les Palestiniens. Ce plan, qui pourrait être révélé dans les semaines à venir, inclurait un calendrier strict pour la création d’un État palestinien, en parallèle à un éventuel cessez-le-feu. Il semble ainsi que le déplacement du chef de la CIA ait pour motif de forcer la main à Netanyahu à ses complices néonazis avant que le conflit ne s’étende à toute la région moyen-orientale. D’autant que la Turquie vient d’envoyer vers Gaza des navires remplis de vivres  escortés par des destroyers. Cela rappelle l’acte de piraterie maritime déjà commis par l’armée israélienne contre le Sea Marmara, à l’origine de la rupture des relations diplomatiques entre Ankara et Tel-Aviv.